• Déclaration des élus du CT au sujet du dossier d'Espé de l'académie de Grenoble

    Séance du 9 juillet 2013

    Il nous est demandé aujourd'hui de donner un avis sur la création d'une structure, l'ESPE, qui n'a d'ailleurs pas à ce jour d'existence juridique.

    Compte-tenu

    - des conditions de précipitation et d'absence de concertation dans lesquelles le projet de l'ESPE a été construit,

    - des tensions et des rivalités entre composantes et entre établissements qui se sont développées, dans un contexte particulièrement incertain sur le futur des relations inter établissements, et l'incertitude sur les moyens budgétaires qui seront alloués aux missions de l'ESPE,

    - de l'inquiétude des personnels et des étudiants sur leur avenir,

    - du caractère extrêmement minimaliste du rôle de l'ESPE dans le projet qui nous est soumis, comparé aux missions qui sont inscrites dans la loi de refondation,

    - de la fragilité et de l'arbitraire du modèle économique proposé,

    - de l'absence totale d'informations sur l'organisation administrative et les affectations de personnels,

    - du caractère inacceptable de la composition du conseil d'école et des craintes que l'on peut avoir concernant sa mise sous tutelle par le comité de pilotage,

    Nous émettons un avis défavorable sur ce projet et nous demandons que le mode de

    fonctionnement fondé sur le réglement intérieur actuel (missions, instances de décision,

    organisation administrative et pédagogique) de l'IUFM soit maintenu pour un an au moins, sous le nom d'ESPE si le ministère l'exige, afin de donner à l'ensemble des acteurs de la formation des enseignants le temps et les moyens d'élaborer un projet véritablement concerté, en cohérence avec l'émergence d'un projet de structuration de l'Université de Grenoble Alpes, auquel les personnels et les étudiants et leurs organisations représentatives doivent être étroitement associés.

    Nous demandons instamment que le résultat de notre vote et son explication soient transmis

    - immédiatement, aux conseils d'administration de l'UJF et de l'Université de Savoie, qui sont appelés à se prononcer sur ce projet aujourd'hui,

    - sans délai, aux autres CA et aux CT des différents établissements.

    Nous demandons également que le groupe de travail sur l'ESPE de l'inter-CT se réunisse dans les plus brefs délais.

     Les élus CGT, FSU, SGEN, UNSA du CT de l'UJF


    votre commentaire
  • La nouvelle réforme de la formation des enseignants, lancée en toute hâte par le gouvernement pour mise en oeuvre dès la rentrée 2013, implique la création d'une Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education (ESPE) en lien étroit avec les 4 universités de l'académie de Grenoble.

    Un premier projet de création de l'ESPE, transmis fin mai au ministère, devait être entériné par un vote du Conseil d'Administration de l'UJF le 18 juin ; ce vote a été reporté au dernier moment en raison de l'évaluation très négative du projet faite par le ministère. Une nouvelle version, envoyée au ministère le 29 juin, sera soumis au vote du CA le 9 juillet.

    Le projet de création de l'ESPE touche directement à l'organisation et au fonctionnement des services de l'UJF et doit donc réglementairement passer devant le Comité Technique (CT) pour avis du projet avant d'être soumis au vote du CA, ce qui n'était pas prévu dans le calendrier des réunions du CT.
    C'est la raison pour laquelle, en tant qu'élus du CT, nous avons demandé le 27 juin au président de l'UJF la tenue d'une séance exceptionnelle afin d'examiner ce projet. L'accord du président, ainsi que la date de cette séance, convoquée pour le vendredi 5 juillet, nous ont été communiqués dès le lendemain, témoignant de l'importance de la consultation du CT sur cette question.

    A ce jour, moins de 48h avant la séance, le projet de création de l'ESPE, pourtant envoyé le 29 juin au ministère, ne nous a toujours pas été communiqué !

    Nous sommes donc toujours dans l'incapacité d'examiner l'opportunité de cette création, alors même
    - qu'il s'agit d'une question importante, ayant des conséquences sur le long terme, pour les personnels et étudiants concernés, pour notre université, pour les autres universités du site et celle de Savoie, pour les conditions de la mise en oeuvre de la réforme de la formation des enseignants ;
    - qu'il s'agit d'une question complexe et délicate, dans un climat d'urgence et d'incertitudes qui contribue à aggraver les tensions entre les différentes formations et les différents établissements et à générer inquiétude et souffrance au travail chez les personnels de l'IUFM ;
    Tous ces éléments auraient nécessité, à l'évidence, que nous puissions, d'ici le 5 juillet, examiner le projet avec attention, en prenant le temps de consulter les collègues directement concernés. Donner un avis, alors que les conditions nous permettant de le faire en connaissance de cause n'auront aucunement été réunies, serait exprimer clairement que nous considérons, nous mêmes, que la consultation du CT est une pure formalité.

    En conséquence, conscients de l'importance de nos mandats et par respect des étudiants et des personnels, qui sont directement concernés par la création de l'ESPE, nous refuserons donc de nous prononcer sur cette question, lors de la séance du CT du 5 juillet convoquée à cet effet.
    Les élus CGT, FSU, SGEN, UNSA du CT de l'UJF
    SNESUP - SNCS - FSU - Section Université de Grenoble


    votre commentaire
  • SGEN CFDT de l’académie de Versailles

    ÉSPÉ ES-TU LÀ ?

    L'année universitaire s'achève sans que les personnels de l'IUFM, administratifs et enseignants, n'aient encore été informés des conditions dans lesquelles ils auront à travailler en septembre prochain et de la structure dans laquelle ils auront à intervenir. Nous n'avons plus aucune visibilité sur ce que seront nos services à l'avenir et pour qui nous aurons à les effectuer. L'incompréhension est totale sur les sites et les tensions qui perdurent entre les universités pour élaborer le dossier d'accréditation de l'ÉSPÉ sont telles que nous ne disposons toujours pas des informations nécessaires à la préparation de la rentrée et à l'accueil des étudiants dans des conditions satisfaisantes. 

    Tout comme elle l'avait été pour le dossier de préfiguration, l'évaluation du projet ÉSPÉ de l'académie de Versailles est à nouveau négative, et ce après des mois de négociations. La DGESIP juge le dossier très incomplet, confus et présentant de nombreuses incohérences. Les carences pointées par les services du MESR et du MEN mettent en évidence les inquiétudes des collègues : 

    - La mise en œuvre de l'ÉSPÉ sera-t-elle effective le 1er septembre 2013 ? Quelle sera la nature de cette structure ? Qui la dirigera ? Où les décisions seront-elles prises, comment et par qui ? 

    - Comment les personnels seront-ils représentés? Cette représentation tiendra-t-elle compte de la 

    contribution des différentes universités à l'ÉSPÉ ? 

    - Les formations actuellement portées par l'IUFM ouvriront-elles toutes à la rentrée, en particulier 

    les formations relevant de la 4eme mention ? Comment seront-elles pilotées ? 

    - Les collègues qui avaient l'habitude d'intervenir dans ces formations pourront-ils continuer à le faire ?

    - quelle sera la structuration des sites départementaux et quel sera l’avenir des services centraux ?

    - Comment les postes seront-ils pérennisés après la dissolution de l’IUFM ?

    - Dans le cadre de l'ÉSPÉ, pour quelle(s) université(s) les enseignants et les personnels BIATS auront-ils à travailler ?

    - Les personnels seront-ils intégrés à l'ÉSPÉ ? Si non, de quelle(s) structure(s) dépendront-ils ?

    Quelle sera la part d'intervention de l'employeur dans les formations aux métiers de l’enseignement.

    - …

    Le Sgen-CFDT salue l'initiative du président de l'UCP de réunir l'ensemble des personnels de l'IUFM le jeudi 27 juin à 10 heures sur le site de Gennevilliers. Nous appelons tous les personnels des différents sites à participer à cette assemblée générale. Il devient urgent de nous communiquer des informations fiables, lesquelles devront garantir la pérennité de nos fonctions et la qualité de nos conditions de travail.

     Après plusieurs demandes, une délégation du Sgen-CFDT de l'académie de Versailles rencontrera finalement le recteur Duwoye lundi 1er juillet.

     La mise en œuvre d’un nouveau service public de formation, que nous appelons de nos vœux et dans lequel tous les personnels devront légitimement trouver leur place, ne se fera pas sans nous.

    Le 24 juin 2013


    votre commentaire
  • Les formateurs de français, des sites IUFM de Bar-le-Duc, Épinal, Nancy et Metz. réunis lundi 27 mai et jeudi 6 juin 2013 autour de la maquette, se sont heurtés à la difficulté d'honorer les demandes actuelles, relatives à la rédaction des fiches UE :
    - La plupart des disciplines enseignées sont désormais reléguées au rang d'options, remettant en cause le caractère polyvalent et pluridisciplinaire de la formation.
    - Les espaces non affectés à une discipline, susceptibles d'être investis entre autres par le français (par exemple 720, 820 et 1020.1) sont d'ores
    et déjà le lieu d'une concurrence entre plusieurs disciplines qui jouent leur survie au sein de cette maquette.
    - Du fait de la réduction drastique des horaires, il nous est impossible d'assurer l'aspect transversal de l'étude de la langue.
    - Enfin, il nous semble totalement impossible de traiter dans les heures prévues l'ensemble des domaines du français qui figurent dans les programmes et
    dans les différents cycles ; les points essentiels à traiter sont nombreux : le langage à l'école maternelle, l'apprentissage de la lecture, l'étude de la langue au cycle 3, la production d'écrit, la didactique de l'oral... et, comme toutes les autres disciplines, nous ne pourrons pas traiter dans l'horaire prévu tout ce qu'un futur enseignant doit maitriser.

    Ces problèmes de décompte horaire sont le révélateur de l'inadéquation de ce master à une véritable formation de Professeur des Ecoles polyvalent.
    La place du concours en fin de première année, la nécessité de concilier ce master avec la volonté nationale de préparer de futurs enseignants polyvalents et donc la lourdeur des tâches qui attendent les étudiants (UE, préparation de l'oral et de l'écrit du concours, stages de deuxième année, mémoire...)  ne
    permettront pas un travail serein.

    Les enseignants qui ont participé depuis des mois  à la construction de la maquette ont réalisé un travail considérable mais le cadre contraint, la spécificité du master du premier degré et l'extrême urgence dans laquelle ils ont dû travailler leur ont rendu la tâche insurmontable.

    À l'heure où la refondation de l'école est portée par un enjeu politique national affiché depuis des mois, il est impératif de rappeler l'importance des enjeux d'une vraie formation en français des futurs professeurs des écoles, la complexité des compétences, savoirs et savoir-faire qu'il convient de construire chez eux et la variété des présupposés théoriques et didactiques qu'il faut prendre en compte. Ainsi, nous constatons chaque année que les bases théoriques ne sont pas suffisamment maitrisées par nos étudiants en début de master et la maquette actuelle permettra encore moins que précédemment de combler ces manques. C'est la problématique du travail en licence qui est ainsi posée ; la construction des contenus de notre master dépend aussi de ces anticipations en licence mais nous n'en connaissons pour l'instant rien. Nous avons bien conscience que vu l'urgence dans laquelle cette réforme se met en place, tout ne peut pas être fait immédiatement dans le cadre des licences, mais c'est précisément aussi pour cette raison que nous affirmons la nécessité de prendre du temps et de différer la construction définitive des contenus.

    Si la formation initiale ne peut tout faire, elle permet cependant la construction des premiers savoirs et des formes de travail fondamentaux. Elle nécessite pour cela de la cohérence, de la précision, du temps.

    Les enseignants de français des sites IUFM de Bar-le-Duc, Épinal, Nancy et Metz.


    votre commentaire
  • De l'IUFM à l'ESPE : le démantèlement est en marche !

     Les présidents des trois universités de la région se sont mis d'accord : chacune d'entre elles prendra en charge, sur son aire géographique d'influence, les inscriptions des étudiants, l'immobilier et le fonctionnement. Il ne restera plus à l'ESPE que la gestion des personnels et la coordination des formations.

     Ce processus aboutit à une double peine pour l'ESPE :

    - soumission à un mode de gestion "dégradé" compte tenu des situations budgétaires des universités (calcul des heures, des postes, des besoins...) avec une charge se partageant entre les trois universités impliquées, en fonction de principes élaborés par elles.

    - soumission à un mode d'instructions pédagogiques impératives (dans la construction des maquettes) en tant que "prestataire" du ministère de l'Education nationale (via les prescriptions rectorales).

    L'ESPE ne sera donc ni une vraie composante universitaire régie par les règles universitaires de construction collégiale des masters, ni une vraie école professionnelle de formation des professeurs stagiaires, mais elle va cumuler les inconvénients des deux formules sans bénéficier d'aucun des avantages normalement dévolus à l'une (autonomie pédagogique, fonctionnement collégial, etc.) ou à l'autre (budget dédié).

     Présentement, le flou reste la dimension dominante :

     - maquettes non "sécurisées" dans leur volume et leur conception

     - budget non défini

    - avenir des personnels de l'IUFM non assuré dans la future ESPE.

     On peut déjà prévoir les conséquences à court terme :

     - nombreux "gels" de postes et fermeture du site de Laval

    - remise en cause de la formation continue des enseignants de l'Education nationale en tant que l'une des trois missions fondatrices de l'ESPE (avec la formation initiale et la recherche)

    - "bazar" dans la gestion d'un certain nombre de services : bibliothèque, informatique (les traitements logiciels différant d'une université à l'autre)

    - transfert progressif à la sous-traitance des taches d'entretien, de nettoyage, de gardiennage, etc.

    - disparition des services centraux et soumission des sites de formation aux impératifs de fonctionnement des universités "de proximité".

    - coordination aléatoire des formations et des masters entre les 3 universités…

    - etc.

    Vous êtes une centaine à avoir signé la Lettre ouverte mise en ligne sur le site

    http://www.petitions24.net/lettre_ouverte_sur_les_espe

    C'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Si vous tenez à la préservation d'une formation des enseignants régionale et cohérente, merci de signer et faire signer la Lettre ouverte. C'est urgent !

    FSU, SGEN-CFDT, UNSA

     


    votre commentaire
  • Tout en ayant conscience du travail réalisé par les collègues pour construire les maquettes et les présenter dans les délais imposés, l’Assemblée Générale déplore une situation qui génère de nombreuses questions et inquiétudes. 

      En effet, en l’absence de cadrage national (lois, décrets), de nombreuses incertitudes subsistent : 

    - État financier et budget des formations (quelle autonomie financière de l’ESPE ?), soumise à la baisse des moyens des universités, alors que l’éducation – et notamment le premier degré - a été déclarée prioritaire pour le pays, 

    - Manque de lisibilité dans l’élaboration de la maquette nationale du MEEF dans sa version lyonnaise, 

    - Manque d’informations sur les dates des épreuves du concours (CRPE) alors qu’il est demandé d’arrêter le contenu des formations sans que l’on sache si les étudiants passeront le concours au  bout d’un semestre ou au  bout de deux, 

    - Manque de clarté sur les places respectives du concours et du master, ce qui les met, de fait, en concurrence et non au service de la formation des futurs enseignants, 

    - Manque d’une réflexion de fond : se mettre d’accord est une lourde tâche mais il ne faut pas que la recherche de consensus remplace la réflexion effective sur la formation des enseignants, 

    - Qu’en est-il des maquettes des masters du second degré ? 

    - Qu’en est-il des maquettes de formation des autres métiers de l’éducation (universitaires, CPE, animateurs, formation tout au long de la vie etc.) ? 

    - Qu’en est-il des conditions de la mise en œuvre d’une Formation Continue répondant aux enjeux de l’école d’aujourd’hui et de demain ? 

    - Qu’en est-il de la reconstruction des lieux de travail avec les formateurs de l’Éducation nationale, notamment les PEMF ? 

     

    Pour toutes ces questions et parce que la précipitation qui a accompagné le processus d’accréditation n’est pas compatible avec une refondation de l’École mais aussi parce qu’elle craint que, malgré les principes de la loi d’orientation, la réforme en cours ne fasse que continuer ce qui a été mis en place depuis 2008, 

     1) l’assemblée générale se joint au mouvement national de demande d’un moratoire de la mise en place des ESPE. 

    2) L’assemblée générale demande aux élus représentant les personnels de l’IUFM, de présenter et de faire voter cette motion à bulletin secret dans les différentes assemblées de l’IUFM (CE) et de Lyon 1 (CEVU, CA).


    votre commentaire
  • Sans remettre aucunement en cause le travail important réalisé par les collègues pour construire les maquettes et les présenter dans les délais imposés, l’Assemblée Générale déplore une situation qui génère de nombreuses questions et inquiétudes.

    En effet, en l’absence de cadrage national (lois, décrets), de nombreuses incertitudes subsistent :

    -          Etat financier et budget des formations (quelle autonomie financière de l’Espé ?)
    -          Manque de transparence sur l’élaboration de la maquette MEEF
    -          Manque d’harmonisation des maquettes selon les collèges disciplinaires
    -          Manque d’information sur le devenir des personnels Biatss (externalisation des services) et des enseignants (mobilité)
    -          Mise en concurrence des établissements partenaires au sein d’une Espé future (pour la plupart des académies) par l’organisation de parcours parallèles
    -          Nouvelles modalités d’accès aux concours
    -          Qu’en est-il des maquettes de formation des autres métiers de l’éducation (universitaires, CPE, animateurs, formation tout au long de la vie etc.) ?

    1) En conséquence, l’assemblée générale se joint au mouvement national de demande d’un moratoire de la mise en place des Espé.

    2) L’assemblée générale demande aux élus représentant les personnels de l’IUFM, de présenter et de faire voter cette motion à bulletin secret dans les différentes assemblées à l’IUFM (CE) et à Paris IV (CT, CEVU, CA).


    votre commentaire
  • La "Lettre de la formation" du 31 mai du SNESUP fait le point sur les motions.

    http://www.snesup.fr/Le-Snesup/L-actualite-du-SUP?ptid=5&cid=3713

    Strasbourg  

    CA 

    30-04-13 

    Demande délai jusqu'au 28 juin 

    Poitiers  

    UFR SHA 

    02-05-13 

    Moratoire d'un an 

    Aix-Marseille  

    URF Lettres 

    06-05-13 

    Moratoire national 

    Le Maine  

    CA 

    13-05-13 

    Projet ESPE non recevable en l'état, report de vote 

    Nantes  

    CE IUFM 

    13-05-13 

    Le projet est irrecevable en l'état 

    Angers  

    CA 

    14-05-13 

    Abstention à l'unanimité sur le projet d'accréditation 

    Nantes  

    CA 

    14-05-13 

    Abstention à l'unanimité sur le projet d'accréditation 

    Aix-Marseille

    UFR Sciences 

    16-05-13 

    Moratoire national d'un an 

    Grenoble  

    CA 

    17-05-13 

    Moratoire d'un an 

    La Rochelle  

    CEVU 

    21-05-13 

    Rejette projet ; demande délai pour les maquettes 

    Paris Sud  

    CA 

    21-05-13 

    Adopte les 2 premières parties du projet et rejette les autres + annexes ; réexamen le8 juillet 

    Poitiers  

    CEVU 

    21-05-13 

    Report de vote pour le projet d'accréditation ; vote des maquettes 

    Toulouse II  

    CA 

    21-05-13 

    Ajourne de 15 jours le vote du projet (demande que le dossier soit complété sur le modèle économique, le contenu des maquettes, la situation des personnels...) 

    Nanterre  

    Élus FSU 

    22-05-13 

    Remise à plat de la réforme 

    Bretagne  

    CA 

    23-05-13 

    Approuve le dossier sous réserve de délibérer sur maquettes, projet recherche, gouvernance; réexamen avant congés d'été 

    Caen 

    CE IUFM - CA 

    23-05-13 

    Dossier adopté ; lettre aux ministères (moyens, durée de formation plus longue, personnels

    Poitiers  

    UFR LL 

    23-05-13 

    Moratoire d'un an 

    Créteil  

    CA 

    24-05-13 

    Dossier adopté 

    Poitiers  

    CA 

    24-05-13 

    Report de vote (21 juin) et demande engagements et garanties ; réexamen le 21 juin 

    Nice  

    CE IUFM 

    27-05-13 

    Demande des moyens (formation plus longue, transfert des personnels, centres départementaux...). 

    Perpignan  

    CEVU 

    27-05-13 

    En l'attente de précisions sur le cadre juridique et le montage économique de la future ESPE, décide de surseoir à la validation du dossier d'accréditation. 

    Montpellier  

    CA 

    28-05-13 

    Se prononcera le 18 juin ; dénonce concours en M1 t mi-temps en M2 ; demande 1/3 temps maximum, décharge pour formation les 3 premières années d'exercice et moyens aux ministères. 

     

     


    votre commentaire
  • 21 mai 2013

    Le conseil d’administration de l’Université de Toulouse II-Le Mirail réuni le 21 mai 2013 a pris connaissance du dossier de préfiguration de l’ESPE de Toulouse-Midi-Pyrénées.

    Réaffirmant son attachement à la mise en place des formations des enseignants de haute qualité au sein d’une ESPE dans notre région et s’inscrivant dans la perspective d’une ouverture des masters MEEF au 1er septembre 2013, le CA considère que ce dossier :

    - n’a pas pu être examiné par les instances statutaires précédant le CA,

    - propose un modèle de rattachement (rattachement à l’Université de Toulouse mais intégration fonctionnelle à l’UTM) imprécis et ne garantissant pas un bon fonctionnement de l’institution,

    - ne comporte pas un modèle économique complet – notamment quant à l’engagement de l’état,

    - ne consacre pas assez d’attention à la situation des personnels,

    - laisse de côté le contenu des maquettes des parcours de formation.

    En conséquence, il décide d’ajourner pour quinze jours son vote sur la question et demande aux parties négociatrices de compléter le dossier pour pouvoir statuer en pleine connaissance de cause.

    Voté à l’unanimité des 26 conseillers présents ou représentés.


    votre commentaire
  • Le Conseil d'Administration de l'Université de Poitiers a décidé de SURSEOIR AU VOTE SUR LE DOSSIER D'ACCRÉDITATION DE L'ESPE lors de sa séance plénière du vendredi 24 mai dernier. A l'intiative des élus de la liste "une nouvelle ambition pour une université de service public" soutenue par la FSU et SUD Education, la motion ci jointe a été adoptée (unaninimité moins 1 abstention).

    Commentaire d'une élue au CA :
    "Le dossier sera donc reproposé au vote du prochain CA (21 juin). Ce délai doit nous permettre d'une part d'adresser aux deux ministères un certain nombre de demandes de garanties et d'engagements, et d'autre part de poursuivre, de manière collégiale, la discussion sur les contenus des maquettes transitoires.

    Cette décision constitue une prise de position forte du CA de notre université, pour qui une réforme réussie de la formation des enseignants représente un enjeu majeur : il ne s'agit donc pas d'une position de blocage (les échanges ont clairement mis en évidence une volonté forte de travailler ensemble) mais de l'expression d'un désaccord sur certains points du projet de loi, sur la mise en oeuvre de la réforme (non encore votée, rappelons-le !) en même temps que de la nécessité d'un temps de concertation et de réflexion. "


    votre commentaire
  • Convaincus que la formation des enseignants mérite la grande réforme annoncée inscrite dans un large projet de refondation de l’école et soucieux d’y apporter leur contribution, les formateurs du site IUFM d’Epinal expriment leur profond désaccord sur les conditions d’élaboration et de mise en œuvre de l’ESPE et des masters MEEF (Mention Enseignement, Éducation et Formation) dans un calendrier impossible à tenir.

    Alors que la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République devrait être présentée en seconde lecture à l’Assemblée au plus tôt à la mi-juin, la réforme de la formation des enseignants continue de se mettre en place à marche forcée, sans cadre législatif adopté et dans la plus grande opacité, ce qui conduit à des projets incohérents. La date de remontée des maquettes et des versions « quasi définitives » des projets d’accréditation des ESPE est fixée au 25 mai prochain alors même que le principe de l’accréditation emportant habilitation des diplômes n’a pas encore été adopté par le Parlement.

    A ce jour, aucun texte ne définit les masters MEEF et le statut juridique des ESPE n’est pas légalement défini. Enfin, les conseils n’ont ni débattu, ni délibéré sur la configuration retenue pour la mise en place de l’ESPE dans l’académie de Nancy-Metz et sur les conséquences de cette configuration sur l'Université (son organisation, le devenir de ses personnels, ses ressources, son offre de formation, sa contribution financière).

    Les formateurs du site IUFM d’Epinal dénoncent la précipitation dans laquelle ce projet est mené.

    Cette précipitation, nuisible à la qualité du projet et au fonctionnement démocratique des instances, génère de vives inquiétudes tant pour les personnels que pour les étudiants concernés par ces futures formations. Les maquettes soumises sont tout au plus des ébauches calquées sur des maquettes antérieures accusant un déficit chronique d'heures d'enseignement, et ne répondant pas aux exigences ministérielles. En outre, nombre de disciplines enseignées sont désormais reléguées au titre d'options, remettant en cause le caractère polyvalent et pluridisciplinaire de cette formation.

    Toutes ces dispositions sont de nature à aggraver une situation déjà critique et considérablement fragilisée par la réforme précédente.

    Les formateurs du site IUFM d’Epinal considèrent irrecevable le projet soumis à leur approbation et inacceptable la façon dont il a été élaboré, et se prononcent donc en faveur d’un moratoire pour permettre une nécessaire et indispensable remise à plat de la formation des enseignants et l'ouverture d'une véritable concertation avec l’ensemble des acteurs impliqués.


    votre commentaire
  • La motion suivante à été votée à l'unanimité moins une voix :

    Les élus FSU de l'Université de Nanterre, se faisant le relais de très nombreux collègues, expriment leurs plus vives inquiétudes face à la  réforme annoncée de la formation des enseignants du primaire et du secondaire. Le Ministère exige que nous élaborions des maquettes pour le 25 mai, alors qu'il n'y a toujours pas d'arrêté définissant les masters MEEF, lesquels devront être organisés par des ESPE qui n'ont pas encore à ce jour d'existence juridique. Les masters mis en place depuis 3 ans disparaissent sans avoir donné lieu à la moindre évaluation. Les pistes suggérées pour l'élaboration des nouvelles maquettes suscitent en outre l'émotion d'une large partie de la communauté universitaire : elles entérinent l'affaiblissement du disciplinaire au bénéfice du didactique, réduisent fortement le poids de la recherche, et surtout se traduisent par une baisse importante du volume horaire consacré à la préparation des concours. Tout cela est élaboré dans l'urgence et sans concertation, sans aucune discussion sur les formats des maquettes de master comme des concours, alors même que la réforme est censée entrer en vigueur à la rentrée prochaine. L'effet est profondément déstabilisateur sur les candidats au professorat, pas si nombreux et déroutés par les incertitudes et l'opacité de telles mesures. Nous ne pouvons que nous opposer à une telle façon de faire, et exiger une remise à plat de la réforme afin de défendre les valeurs de haut niveau scientifique que réclame la formation des professeurs de la République.


    votre commentaire
  • NB : Cette UFR représente plus de la moitié des EC et chercheurs d'AMU.

    « Le conseil de l'UFR Sciences de l'université d'Aix Marseille réuni ce 16 mai 2013 exprime sa profonde inquiétude quant à la réforme de la formation des enseignants, qui programme l'affaiblissement des savoirs disciplinaires.

    Le conseil de l'UFR Sciences, tout en saluant la profonde qualité du travail fourni par les collègues qui se sont saisis dans une urgence inacceptable de ce chantier, appelle les autres composantes de l'université et de l'Académie à leur apporter un soutien officiel en demandant au MESR l'instauration d'un moratoire national reportant d'un an la mise en place de cette réforme et permettant la renégociation du projet. »

    21 pour, 8 abs, 2 contre (UNEF)


    votre commentaire
  • Motion du CA de l’Université de Strasbourg sur les ESPÉ

    (le 30 avril 2013)

     

    La date de remontée des projets d’accréditation des ESPÉ est fixée au 25 mai

    2013. Ces projets ne sauraient remonter aux ministères sans que les conseils des

    universités aient pu se prononcer après un minimum de débat. Cette difficulté a

    d’ailleurs été soulevée lors du séminaire interministériel du 29 avril dernier.

    L’université de Strasbourg prend au sérieux cet important chantier et les

    équipes chargées du projet sont sollicitées. Le comité de pilotage de l’ESPÉ de

    Strasbourg a fixé au 1er juin le délai de remontée des maquettes. Ce délai est déjà

    très contraint.

    Même si les ministères demandent un dossier sommaire pour l’accréditation,

    l’enjeu considérable que représente la création des ESPÉ exige qu’ils ne

    remontent pas vers eux sans un avis des conseils représentatifs.

    C’est pourquoi le conseil d’administration de l’université de Strasbourg

    demande instamment aux MEN et MESR de repousser le délai du 25 mai au 28

    juin.

     

    Motion adoptée à l’unanimité


    votre commentaire
  • Une nouvelle motion demandant un moratoire...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Motion du conseil d'UFR Sciences Humaines et Arts de l'université de Poitiers

    02 mai 2013 (adoptée à l’unanimité des présents)

    Le calendrier, excessivement contraint, imposé par le MEN et le MESR engendre des difficultés considérables qui compromettent la qualité des projets et génèrent des tensions et inquiétudes chez les acteurs de leur mise en œuvre comme chez les étudiants.

    Le déficit de représentation des personnels dans les groupes de pilotage et l'absence de réglementation claire contribuent à alimenter l'inquiétude des collègues portant les spécialités MEEF au sein de l'UFR Sciences humaines et arts et plus globalement tous les enseignants engagés dans cette formation, dont les services dépendent de maquettes dont nous ignorons tout jusqu'à leur structure et les volumes horaires les plus approximatifs.

    Les élus du conseil d'UFR relaient les craintes formulées par les départements et par les responsables des spécialités MEEF. Ils contestent l'absence actuelle de concertation portant sur l'élaboration des futures maquettes, malgré les groupes de travail amorcés et abruptement interrompus. Ils s'inquiètent également de leur rôle à venir dans la gestion des futurs parcours disciplinaires et refusent d'ores et déjà leur mise à l'écart qui semble se dessiner actuellement.

    Hormis l’incertitude à la quelle les étudiants de L3 sont soumis et dont ils nous font part, notre plus vive inquiétude porte sur les actuels étudiants de M1, qui ne savent pas dans quel type de formation ils pourront s'inscrire dans quelques semaines. Aucune maquette n'est proposée, et nous sommes actuellement incertains de pouvoir assurer la suite de leur master.

    Les élus du conseil d'UFR demandent une clarification urgente des rôles respectifs des UFR et de l'ESPE dans la gestion des MEEF, en particulier dans la définition des maquettes. Les élus demandent légitimement à ce que l'UFR soit le lieu de l'inscription des étudiants et de la délivrance des diplômes, ainsi que de la définition des maquettes conjointement avec l'ESPE. Le conseil d'UFR considère que les enseignants de l'UFR ne peuvent être cantonnés à un rôle de prestataire de service au nom d'un diplôme géré et délivré par l'ESPE.

    Dans ces conditions nous exigeons un moratoire d’un an concernant la mise en place des ESPE et plus précisément des mentions MEEF.


    votre commentaire
  • Des formateurs du centre départemental de Seine-Seine-Denis de l’IUFM de l’académie de Créteil (Centre de Livry-Gargan) s'inquiètent des effets délétères qu'auront la nouvelle organisation du concours de PE et les horaires du master MEEF-PE sur la polyvalence des maitres du primaire. Ils réclament notamment une augmentation de l’enveloppe horaire globale du master « premier degré » et une modification des équilibres internes en faveur des enseignements disciplinaires et didactiques. 

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Motion adoptée par le CEVU de Paris Sud à l'unanimité, ce 22 avril

    Convaincus que la formation des enseignants mérite une grande réforme à inscrire dans un large projet de refondation de l’école et soucieux d’y apporter leur contribution, les membres du CEVU de l’université Paris-Sud expriment néanmoins leurs plus vives réserves sur les conditions d’élaboration et de mise en œuvre des ESPE et des masters MEEF (Mention Enseignement, Éducation et Formation) dans les délais impartis. A moins de 5 mois de la rentrée effective, à 5 semaines de la date limite de dépôt du projet d’accréditation et à quelques jours du retour des synthèses des différents groupes de travail alimentant le dossier, viennent seulement d’être communiquées les épreuves des concours de recrutement alors même que ces informations constituent un élément  indispensable de la construction des maquettes MEEF.

    Ainsi le CEVU considère préjudiciable pour la qualité du projet académique de l’ESPE (Ecole supérieure du Professorat et de l’Education) et sa vision partagée par tous les partenaires, la précipitation dans laquelle le projet a du et doit encore être mené et dénonce une situation source d’inquiétudes tant pour les personnels que pour les étudiants concernés par ces futures formations.

    Par ce texte, le CEVU souhaite aussi réaffirmer la volonté de construction collective de l’ensemble des collègues de l’université Paris-Sud qui sont engagés dans la formation des enseignants et dont on ne saurait mettre en doute la qualité de l’investissement, surtout cette année 2012-2013, durant laquelle il leur a été demandé de s’adapter en urgence pour la préparation du 2ème concours 2013 et de mener de front la réflexion sur le projet de l’ESPE.


    votre commentaire
  • Cette motion attire notre attention sur les conséquences de décisions prises en "haut lieu" qui ne se limitent pas au seul cas d'Epinal au mépris des réalités locales.

    LE GRFDE réaffirme son soutien et sa solidarité aux collègues qui refusent ces décisions abusives.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Le Conseil d’Administration de l’Université de Poitiers, réuni en séance plénière le 12 avril 2013, apprécie la volonté des ministres de refonder l'école et l'affirmation de la nécessité de former tous les enseignants de la maternelle à l'université. Soucieux de la qualité de la formation des enseignants et des CPE préconisée par la réforme en cours d’élaboration, il exprime ses plus vives réserves à propos du projet de Loi sur la formation des enseignants porté par l’actuel gouvernement et sur les conditions de la mise en œuvre des ESPE si l'échéance de la rentrée 2013 était maintenue.

    A moins de cinq mois de la rentrée prochaine, en l’absence d’information claire et de cadrage national définitif, il trouve inacceptable d’avoir à travailler, dans la précipitation, à la préparation d’une rentrée qui s’annonce problématique.

    Le nouveau concours prévu dans ces textes laisse une place réduite aux disciplines de spécialité, ce qui ne peut que compromettre la qualité de l’enseignement : une formation professionnelle de qualité ne peut pas reposer sur la diminution des compétences disciplinaires et la didactique n’a pas de sens sans ancrage disciplinaire.

    Le scénario prévu pour la formation des futurs enseignants augmente considérablement le temps en responsabilité dès l'année de M2, diminuant d’autant le temps de formation tout en maintenant le double objectif master/concours. S'il était nécessaire d'accroitre le volume des stages, la mise en responsabilité à mi-temps en M2 n'est pas une réponse satisfaisante. Nous demandons des stages équilibrés, n'excédant pas un tiers-temps, passant progressivement, sur une période significative, d'une pratique accompagnée à la mise en responsabilité – dans une formation articulant disciplinaire, didactique et recherche.


    votre commentaire
  • Cette motion du conseil d’école de l’IUFM de GRENOBLE s'ajoute aux motions que d'autres conseils d'écoles d'autres IUFM en France ont publiées et dont nous sommmes fait l'écho, comme celle de l'IUFM de Créteil, de Midi-Pyrénées, de Poitou-Charentes entre autres...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Soucieux de la qualité de la formation des enseignants et des CPE préconisée par la réforme en cours d’élaboration, le Conseil d’Ecole de l’IUFM Midi-Pyrénées exprime son inquiétude sur les conditions de mise en oeuvre des ESPE et des masters MEEF.

    Alors que les statuts de la nouvelle composante ne sont pas précisés dans la loi, il s’interroge sur le devenir de l’ensemble des personnels actuellement en postes à l’IUFM.

    Il trouve par ailleurs inacceptable d’avoir à travailler, à marche forcée, sans que les textes réglementaires et législatifs définitifs soient connus afin de tenter de tenir les échéances d’un calendrier qui ne peut garantir la cohérence des enseignements et qui augure une rentrée chaotique.

    A 5 mois de la rentrée prochaine, il dénonce l’absence d’information claire et précise relative à l’affectation des personnels de l’IUFM, à l’inscription des étudiants, au devenir des centres départementaux.

    Sur le plan local, le conseil d’école demande solennellement à la Présidence de l’Université d’intégration d’apporter rapidement les garanties relatives aux conditions de transfert des personnels de l’IUFM dans la future ESPE, et ce quel que soit l’établissement de rattachement.

    Votée à l’unanimité des présents. Le 4 avril 2013


    votre commentaire
  • Motion adoptée par le CE de l'IUFM de Poitou-Charentes, le 2 avril 2013, à l'initiative des élus FSU et soutenue en intersyndicale (élus SGEN-UNSA)

    Les membres du Conseil d'école de l'IUFM Poitou-Charentes apprécient la volonté des ministres de refonder l'école et l'affirmation de la nécessité de former tous les enseignants de la maternelle à l'université.
    Dans cet esprit, soucieux de la qualité de la formation des futurs enseignants, nous souhaitons une formation qui :
    • passe progressivement d'une pratique accompagnée à la mise en responsabilité,
    • articule disciplinaire, professionnel et recherche,
    • favorise la réflexion sur les missions des enseignants.
    C'est pourquoi, nous nous interrogeons sur le scénario envisagé qui prévoit de superposer année de stage et année de M2. Durant cette seconde année, les futurs enseignants auraient un service à mi-temps en classe et devraient donc simultanément faire la classe, la préparer, tout en préparant et validant un Master (contenus disciplinaires et didactiques, mémoire,...). S'il est nécessaire d'accroître le volume des stages, la mise en responsabilité à mi-temps dès le M2, sans répondre au problème, réduit le temps de formation des enseignants tout en alourdissant leur charge de travail. Nous estimons donc que le stage en responsabilité ne devrait pas excéder un tiers-temps.


    votre commentaire
  • motion des équipes pédagogiques des masters enseignement de lettres, anglais et espagnol

     Motion votée le 2 avril 2013 à l'unanimité des 16 présents

     Soucieuses de la qualité de la formation des futurs enseignants préconisée par la réforme en cours d'élaboration, les équipes pédagogiques des masters enseignement de lettres, anglais et espagnol de l'Université du Sud Toulon Var tiennent à exprimer leur inquiétude sur les conditions de mise en oeuvre des ESPÉ et des masters MEEF et à réaffirmer un certain nombre de principes et de nécessités.

    La qualité des enseignements proposés dans les collèges et lycées, à laquelle nous sommes fermement attachés, repose nécessairement sur un socle disciplinaire solide. Or le nouveau concours tel qu'il est envisagé prévoit la quasi disparition des disciplines de spécialité : une seule épreuve sur les quatre porterait sur les savoirs disciplinaires en tant que tels et, en outre, le barème d'évaluation conduirait à les sous-évaluer nettement.

    Il est d'autre part inacceptable d'avoir à travailler sans que les textes réglementaires et législatifs définitifs soient connus. L'élaboration des maquettes de diplôme est impossible sans connaissance préalable des programmes et des modalités des concours et sans un délai suffisant pour la concertation des équipes pédagogiques


    votre commentaire
  • 2 avril 2013

    Les départements de littérature française et de littérature générale et comparée réunis le 2 avril 2013 à l'université Paris 8 réaffirment leur opposition à la nouvelle réforme des universités, qui prolonge et 
    aggrave les caractéristiques les plus nocives de la loi LRU.

    Ils jugent par ailleurs inacceptable la réforme de la formation des enseignants, étroitement liée à la précédente, qui programme la quasi-disparition des savoirs disciplinaires (désormais réduits à 1/6^e 
    de la note globale du CAPES) et implique la séparation radicale des métiers d'enseignant et de chercheur.

    Ils s'opposent à l'ensemble de ces réformes. Ils refusent en particulier de préparer les étudiants au nouveau CAPES, qu'ils considèrent comme une parodie de formation. 

    Ils appellent les autres départements de l'université et de l'Académie à les rejoindre et demandent aux Conseils et à la Présidence de l'université de leur apporter un soutien officiel.



    votre commentaire
  • Motion votée à Créteil le 22 mars 2013

    Soucieux de la qualité de la formation des futurs enseignants préconisée par la réforme, les responsables des préparations au concours des Professeurs des Écoles et des Professeurs des lycées et collèges de l’Académie de Créteil réunis le 22 mars à Créteil tiennent à exprimer leur inquiétude sur les conditions de mise en oeuvre des ESPE et des masters MEEF et à réaffirmer un certain nombre de principes et de nécessités.

    La qualité des enseignements proposés à l’école primaire, dans les collèges et dans les lycées, à laquelle nous sommes fermement attachés, repose nécessairement sur un socle disciplinaire ou pluridisciplinaire solide et sur une réelle formation à la recherche.

    Le nouveau concours acte la quasi disparition des disciplines de spécialité : une seule épreuve sur les quatre porte sur les savoirs disciplinaires en tant que tels et, en outre, le barème d’évaluation conduit à les sous-évaluer nettement (1/6 de la note globale d’admission au CAPES).

    Le calendrier prévu entraîne la surcharge du M1 avant les épreuves écrites : à courir trop d’objectifs, on aura tout à la fois une préparation disciplinaire insuffisante, une formation professionnelle illusoire et une initiation à la recherche inexistante.

    Enfin, il est inacceptable d’avoir à travailler sans que les textes réglementaires et législatifs définitifs soient connus. L’élaboration des maquettes de diplôme est impossible sans connaissance préalable des programmes et des modalités des concours et un délai suffisant pour la concertation des équipes pédagogiques.

    27 pour – 1 contre – 9 ne prend pas part au vote – 4 abstentions


    votre commentaire
  • Mise en place des ESPÉ : « Lettre ouverte à Jean-Jacques Pollet, Recteur de l’Académie de Lille, Chancelier des Universités » du Conseil de l’UFR de Langues, Lettres et Civilisations Etrangères de l’Université Lille 3, Villeneuve d’Ascq, le 22 mars 2013.

    Nous, Enseignants membres du Conseil de l’UFR de Langues, Lettres et Civilisations Etrangères de l’Université Lille 3

    • apprenons avec consternation que le projet d’ESPÉ de l’Académie de Lille co-signé par les établissements partenaires prévoit de réduire la formation disciplinaire des futurs enseignants à seulement 30% du volume horaire de Master, soit une diminution pouvant atteindre 75% du volume actuel ;

    • affirmons que la formation pédagogique des enseignants ne peut se faire aux dépens de leur formation disciplinaire et demandons que la proportion d’enseignement disciplinaire soit au moins égale à 50% du volume total de la formation ;

    • considérons que ce projet en son état actuel dégradera irrémédiablement la compétence disciplinaire des enseignants et la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves du primaire et du secondaire de notre pays ;

    • considérons que ce projet porte atteinte à la mission de formation des universités et qu’il est contraire au Code de l’Education, qui stipule (Article L123-2) : « Le service public de l’enseignement supérieur contribue : 3° A la réduction des inégalités sociales ou culturelles et à la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes en assurant à toutes celles et à tous ceux qui en ont la volonté et la capacité l’accès aux formes les plus élevées de la culture et de la recherche ;

    • considérons enfin que ce projet en son état actuel ne garantit pas, à travers la procédure d’accréditation régionale, une qualité égale de la formation des enseignants sur tout le territoire, et qu’il est contraire à la Constitution Française, qui stipule (Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 – Article 13, Constitution du 4 octobre 1958) : La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat.

    • exigeons que l’Etat, garant du respect du Droit, mette à la disposition des Universités les moyens nécessaires à une formation disciplinaire de qualité des enseignants sur tout le territoire ;

    • vous demandons solennellement, en votre qualité de Chancelier des Universités, d’intervenir personnellement auprès des Ministères de tutelle pour obtenir : 1/ le report de l’application de la réforme de la formation des enseignants à la rentrée 2014 ; 2/ l’organisation, dès maintenant, tant au niveau académique que national, d’une concertation franche, sereine, sérieuse et appuyée sur une représentation équilibrée entre tous les acteurs, étudiants et universitaires, de la formation des enseignants.

    Villeneuve d’Ascq, 22 mars 2013.


    votre commentaire
  • Motion du département de Lettres Modernes de l’Université Jean Moulin-Lyon 3

    20 février 2013
    Le Département de Lettres Modernes de l’Université Jean Moulin-Lyon 3, réuni le 20 février 2013, condamne le projet de loi de Refondation de l’École, mené sans réelle concertation avec les personnels formateurs concernés et selon un calendrier qui ne permet ni une réflexion véritable ni le bilan de ce qui a été fait précédemment, et notamment de la “mastérisation”.

    Le principe de cette loi est en effet que le maintien du doublon concours/master permettrait une sorte de division du travail entre le diplôme et le concours, le premier étant censé s’occuper de la formation et de l’évaluation disciplinaire, le second de l’évaluation des « compétences » pédagogiques. Or la destruction de l’ancrage disciplinaire de la formation s’amplifie de facto puisque la seule véritable sanction restera celle du concours : la licence sera donc le point d’aboutissement de la formation disciplinaire pour les futurs enseignants, alors même qu’une part importante de « pluridisciplinarité » y est introduite pour donner corps à la préconisation de continuité avec l’enseignement secondaire qu’introduit par ailleurs le projet de loi.

    Le nouveau concours prévu dans ces textes laisse une place réduite aux savoirs des disciplines de spécialité : une seule épreuve sur quatre porte sur les savoirs disciplinaires en tant que tels et, en outre, le barème de notation conduit à les sous-évaluer nettement (1/6 de la note globale d’admission au CAPES). Les autres épreuves du concours se veulent à coloration « didactique », pédagogique » et sont destinées à évaluer des compétences dites « professionnelles ». Mais des compétences professionnelles peuvent-elles, dans ce domaine, s’évaluer sans élèves ? La disparition d’épreuves disciplinaires importantes aux concours ne peut que compromettre la qualité de l’enseignement dans les lycées et collèges : une formation professionnelle de qualité ne peut pas reposer sur la diminution des savoirs et la didactique, comme l’ont toujours défendu les spécialistes de cette discipline, n’a pas de sens sans ancrage disciplinaire. Au nom de la “professionnalisation”, cette réforme prive les étudiants du bagage théorique et méthodologique dont ils ont besoin pour tirer pleinement profit de la pratique de classe encadrée en M2 et pour s’approprier le métier d’enseignant de manière progressive, autonome et sure ; elle les prive du socle de connaissances indispensable à toute réflexion critique sur les apprentissages de leurs élèves et sur leurs objectifs.

    Le Département de Lettres Modernes note en outre que le calendrier prévu entraîne non seulement la surcharge du M1 au nom d’une rhétorique vide de « l’intégration » du disciplinaire, du didactique, du pédagogique et du professionnel mais qu’en M2 l’essentiel du temps soit inévitablement consacré au stage (mi-temps d’un service normal). Une préparation disciplinaire insuffisante, une formation “professionnelle” illusoire (déconnectée de la pratique de terrain) et une initiation à la recherche inexistante : ce projet semble avoir réussi à proposer pire que la “masterisation”. Monté dans une précipitation qui affole les étudiants et se surajoute à 5 ans de réformes à marches forcées imposées aux préparateurs, en dépit de toutes les analyses et de tous les avertissements, ce projet aggrave la situation en créant les ESPE, placées sous l’autorité directe du Rectorat, et qui font des universités de simples prestataires de service de ces structures.


    Le Département de Lettres modernes de l’Université Jean Moulin-Lyon 3 tient à affirmer son attachement à la dimension scientifique disciplinaire des concours de recrutement du secondaire, et plus généralement à la dimension disciplinaire des formations universitaires. Conscient de sa responsabilité dans la réussite des étudiants, il s’interroge sur la place faite aux enseignants-chercheurs dans un dispositif qui lui semble à la fois inefficace et porteur d’une dégradation inacceptable de la qualité de la formation des enseignants. Il demande que soit ouverte une véritable concertation sur cette question, et que les enseignants-chercheurs y soient enfin réellement associés, à tous les niveaux. Il demande en outre que toutes les instances de l’université se saisissent de ces questions fondamentales pour l’avenir de notre système éducatif.

     Adoptée à l’unanimité par 17 voix, le 20 février 2013.


    votre commentaire
  • Le 15 mars 2013, (à l’unanimité des présents)

    Le département d’études anglophones de l’université de Caen Basse-Normandie tient à exprimer son opposition et son inquiétude au sujet de la réforme du CAPES et de la création des futures ESPE. Ces réformes ne sauraient être conduites dans l’urgence et sans tenir compte de l’avis des enseignants et des étudiants concernés au premier chef.

    Par conséquent, nous demandons l’ouverture d’une véritable concertation entre le gouvernement, les enseignants et les étudiants qui se destinent à ces épreuves. Tout en reconnaissant l’intérêt et l’utilité d’une formation à la didactique, nous nous opposons à une nouvelle diminution de la part disciplinaire (langue orale, traduction, linguistique, littérature, civilisation, arts visuels), diminution qui ne peut qu’aboutir à la fragilisation des futurs enseignants lorsqu’ils seront placés devant une classe et ne fera qu’accélérer la baisse du niveau des élèves.


    votre commentaire
  • 11 mars 2013

    Le Conseil d’UFR Lettres et Langues de l’Université de Tours exprime sa profonde préoccupation et sa déception face au projet de réforme de la formation des enseignants du second degré (concours du CAPES), qui ne répond pas aux attentes et aux urgences de la situation actuelle. La précipitation et le manque de concertation avec lesquels ce projet a été élaboré conduisent à dégrader la formation des enseignants, au lieu de l’améliorer:

    -les épreuves académiques du concours sont marginalisées, alors même que l’instauration annoncée de licences généralistes limitera en amont les apprentissages disciplinaires ; 

    - l’augmentation des épreuves professionnelles au concours réduit la professionnalisation à une théorie non ancrée dans la pratique et qui risque de n’être qu’un objet de bachotage ; 
    - l’articulation entre la formation (Master) et le recrutement (concours) contraint les contenus des enseignements, la part disciplinaire étant réduite d’une manière très alarmante ; 
    - la formation disciplinaire et l’initiation à la recherche sont sacrifiées par un Master MEEF unique dans lequel les disciplines ne représentent plus que des parcours, dont les programmes à « blocs » sont intenables et qui est isolé du reste de la formation universitaire, empêchant ainsi l’éventuelle réorientation des étudiants (en particulier en cas d’échec au concours), et compromettant la continuation d’études jusqu’à l’agrégation externe.
    Le Conseil de l’UFR Lettres et Langues de l’Université de Tours demande la suspension de ce projet de réforme, pour que s’ouvrent de nouvelles négociations en vue d’une vraie réforme que les universitaires appellent de leurs vœux.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique