• Le 26 septembre l'ESPE de TOULOUSE était en grève, l'ors de l'AG qui s'est tenue un appel a été lancé pour continuer la l'action.

    Voici le communiqé de presse voté par l'assemblée générale.

    Jeudi 26 septembre 2013, Communiqué de presse

    APPEL A LA MOBILISATION DE L’ENSEMBLE DES PERSONNELS ET DES USAGERS DE
    L’ESPE DE L’ACADEMIE DE TOULOUSE

    Suite à l’appel de l’intersyndicale étendue en AG, ce jour, en collectif de personnels et d’usagers de l’ESPE de l’Académie de Toulouse (FSU, SGEN et UNSA) une première journée de grève s’est déroulée ce jeudi 26 septembre 2013.

    120 personnels et étudiants étaient présents à l’AG qui s’est déroulée sur le site de Saint-Agne de l’ex-IUFM. Les personnels des centres départementaux en Midi-Pyrénées ont pu y participer par Visio conférence.

    De nombreux étudiants présents ont exprimé des inquiétudes légitimes au regard de leurs conditions d’études et de professionnalisation. Les personnels de l’ex-IUFM y ont également renouvelé leurs craintes au regard de leur devenir toujours pas clarifié au-delà des discours.

    Les motifs à l’origine du mouvement sont à replacer dans un contexte général d’austérité dans les universités et de dégradation de la formation des enseignants initiée par le précédent gouvernement.

    Sur le plan local, la construction à marche forcée de l’ESPE « Toulouse –Midi-Pyrénées » conduit à de nombreux dysfonctionnements. Certains, largement prévisibles, ont été annoncés et dénoncés durant toute l’année précédente par l’intersyndicale. Elles n’ont trouvé aucun écho auprès des autorités nationales ou locales. Il en ressort que les moyens financiers et humains actuellement alloués à l’ESPE de l’Académie de Toulouse ne sont manifestement pas à la hauteur des missions et des ambitions déclarées. En l’état actuel, force est de constater qu’il est à ce jour matériellement impossible de répondre à la demande et aux besoins grandissant de formation initiale et continue dans les domaines de l’enseignement, de l’éducation et de formation.

    Sur la question des emplois, le redéploiement de postes de l’ex-IUFM dans d’autres composantes de l’Université de rattachement aggrave une situation déjà critique.

    Les décisions suivantes ont été votées à l’unanimité des présents :

    ·                    Informer les étudiants sur l’origine réelle des dysfonctionnements qu’ils subissent et les accompagner dans leurs démarches auprès du rectorat en particulier pour le règlement du problème particulier des  emplois avenir professeur ;

    ·                    Exiger au plus vite et des évolutions significatives sur les moyens et la campagne de postes 2014 de l’ESPE ainsi que sur les conditions d’un véritable statut d’Ecole pour l’ESPE, et ce, en intervenant auprès de différents niveaux :

    -          Au ministre Vincent Peillon en visite demain à Toulouse

    -          A la Rectrice de l’Académie de Toulouse

    -          A la présidence de l’Université de Toulouse 2-Le Mirail à laquelle l’ESPE est actuellement rattachée.

    -          Au comité stratégique de pilotage et de moyens de l’ESPE

    -          Aux universités partenaires du projet

    ·                    Poursuivre le mouvement.  Le collectif constitué aujourd’hui appelle à une AG des personnels et des usagers mardi 1er octobre pour décider des modalités d’actions à venir.

    La détermination des personnels est entière. Ils rappellent la nécessité d’apporter des changements significatifs à la situation actuelle. Le mouvement initié ce jour se structure et a vocation à s’amplifier.

    L’INTERSYNDICALE DES PERSONNELS EX-IUFM de l’ESPE ETENDUE EN COLLECTIF DE PERSONNELS ET D’USAGERS DE l’ESPE

     


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  • SNEP-FSU, SNESUP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU, UNEF

    Mise en place de la réforme de la formation des enseignants et CPE : les
    difficultés rencontrées par les étudiants appellent des réponses rapides du
    gouvernement !


    La formation aux métiers de l'enseignement et de l'éducation et les
    conditions d'études des candidats aux concours avaient été particulièrement
    dégradées par la réforme engagée par le gouvernement précédent en 2009. Il
    était donc urgent de mettre en place une nouvelle réforme.

    L'enjeu de cette année, année de transition, est particulièrement important.
    Les étudiants qui s'inscrivent dans les ESPE viennent de parcours très
    différents. En tenant compte des diverses situations vis-à-vis des concours
    ou du master, on ne dénombre pas moins de 14 « catégories » différentes,
    pour lesquelles les universités et les rectorats adoptent des règles et des
    dispositions très diverses ! Plusieurs milliers d'étudiants, issus de
    licence ou de master, qui se destinent aux concours des métiers de
    l'enseignement et de l'éducation, se trouvent ainsi confrontés à de grandes
    incertitudes et à des difficultés, qui peuvent compromettre leurs chances de
    réussite.

    Pour garantir qu'aucun étudiant ne soit pénalisé par la réforme de la
    formation des enseignants et CPE, les organisations syndicales signataires
    appellent les ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement
    supérieur à apporter au plus vite des réponses aux problématiques suivantes :

    Conditions d'inscriptions des étudiants

    Dans de nombreuses universités, les étudiants sont confrontés à des
    exigences d'inscription inadmissibles pour accéder à une formation leur
    permettant de préparer les concours. Quelques exemples particulièrement
    frappants : ici, on annonce aux étudiants déjà engagés dans un master
    enseignement, voire déjà diplômés, qu'ils doivent se réinscrire en 1ère
    année du nouveau master MEEF pour accéder aux concours ; ailleurs, ce sont
    des Diplômes d'Universités aux droits d'inscription prohibitifs (jusqu'à
    1500 euros !) qui sont proposés, pour préparer les concours, aux étudiants
    titulaires d'un master ?

    L'accès à une formation correspondant à leur situation (M1, M2, parcours
    adapté), qui prépare dans de bonnes conditions aux nouveaux concours, à un
    tarif ne dépassant celui de l'inscription en master, doit être un droit pour
    tous les étudiants.

    Financements des étudiants

    La création de postes, annoncée par le gouvernement, semble attirer de
    nouveaux étudiants ? les inscriptions dans les ESPE sont plus importantes
    que l'an dernier. Mais les problèmes de recrutement ne sont pas pour autant
    réglés. Certaines filières restent déficitaires et les conditions d'études
    de la plupart des candidats restent très difficiles. Ainsi, 2200 postes
    n'ont pas été pourvus à la session 2013 et le risque d'une poursuite de
    cette situation en 2014 est bien réel. Le dispositif « Emploi d'avenir
    Professeur » (EAP) n'a pas le succès escompté (seulement 2800 recrutements
    sur les 4000 de la première vague) et peine à inverser la tendance car il
    oblige à concilier études, préparation d'un concours et emploi à temps
    partiel dans un établissement scolaire. En outre, il ne s'adresse qu'aux
    étudiants boursiers sociaux, qui représentent moins de 30 % des étudiants.

    Quant aux étudiants admissibles au concours exceptionnel 2014 et inscrits en
    M2, ils seront contractuels et réaliseront leur année en alternance. Ce
    statut, à vocation transitoire, est particulièrement lourd, car il combine
    la préparation de la 2ème partie du concours (admission), le master et un
    tiers de service d'enseignement ou d'éducation devant élèves.

    Il est indispensable que des discussions s'engagent immédiatement entre
    universités et rectorats afin que les contractuels et les EAP bénéficient de
    conditions de travail qui ne mettent pas en péril leurs chances de succès
    (proximité des lieux d'emploi ou de stage avec le lieu d'étude et de vie,
    compatibilité des emplois du temps universitaires et scolaires?). Il faut
    aussi rétablir dès maintenant les aides spécifiques aux candidats se
    présentant aux concours de l'enseignement.

    Conditions d'études dans les masters MEEF

    De grandes disparités dans le contenu des masters MEEF existent encore selon
    les universités (jusqu'à 25 % de variation sur les volumes horaires). Elles
    proviennent notamment d'un cadrage national insuffisant des masters et de
    l'absence de fléchage de moyens garantissant à tous les établissements, dont
    les difficultés budgétaires s'accroissent, des conditions satisfaisantes de
    mise en place des masters MEEF. La situation est encore aggravée par
    l'afflux, évidemment positif, mais inattendu, des étudiants dans de nombreux
    masters, qui se trouvent ainsi placés dans des conditions de fonctionnement
    très difficiles.

    Il est urgent que soient prises des mesures conservatoires, permettant de
    garantir les ressources humaines et financières de la formation des
    enseignants dans tous les ESPE. Le comité de suivi de la formation des
    enseignants, que le MESR s'était engagé à créer, doit être installé sans
    délai, afin de pouvoir effectuer un bilan de la rentrée des ESPE dans chaque
    académie et le présenter au CNESER et au CSE dans les deux mois.

    Plus généralement, les organisations signataires demandent que l'année
    transitoire 2013-2014 soit mise à profit pour :

    * définir et mettre en oeuvre un véritable dispositif de prérecrutement,
    accompagné d'un plan pluriannuel chiffré, pour garantir un vivier
    d'étudiants aux concours et permettre aux étudiants-candidats de se
    consacrer essentiellement à leurs études ;

    * établir un chiffrage prévisionnel des besoins de recrutement par académie
    (Professeurs des Écoles) et par discipline (Professeurs des Lycées,
    Collèges et Lycées Professionnels), afin de répondre à la croissance
    démographique des élèves, compenser les départs en retraite et atteindre les
    objectifs de la Loi de refondation (150 000 recrutements sur 5 ans) ;

    * mettre en oeuvre une régulation nationale effective des masters MEEF et des
    préparations publiques aux concours, qui assure une meilleure lisibilité des
    parcours vers les métiers de l'enseignement et une équité de traitement des
    étudiants sur tout le territoire national ;

    * procéder sans délai à une revalorisation des métiers de l'enseignement et
    de l'éducation, condition incontournable de l'augmentation d'attractivité de
    ces métiers.


    Paris, le 16 septembre 2013


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  • Question publiée au JO le : 14/02/2012 , Réponse publiée au JO le : 15/05/2012

    Texte de la question

    M. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), que l'article 45 de la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école du 23 avril 2005 a intégrés dans les universités. La masterisation de la formation des enseignants impose aujourd'hui aux personnels formateurs en poste dans ces instituts de revoir intégralement leurs modalités d'enseignement et de formation pour préparer les futurs enseignants au master. Ainsi les étudiants en M1 et M2 sont désormais encadrés par des enseignants relevant de diverses catégories : professeurs des écoles, professeurs certifiés, plus rarement agrégés ou maîtres de conférences. Ils sont ainsi préparés et tutorés pour l'attribution de leur master par des personnels majoritairement pourvus de diplômes d'un niveau inférieur, ce qui constitue pour ces derniers une situation pour le moins absurde et véritablement inconfortable. Aussi lui demande-t-il quelles dispositions il compte prendre en urgence en vue d'offrir à ces enseignants les formations indispensables pour qu'ils puissent acquérir un diplôme au moins équivalent à celui des étudiants dont ils ont la charge.

    Texte de la réponse

    La réforme des conditions de recrutement et de formation des personnels enseignants doit permettre d'améliorer la qualification de ces derniers, en vue de renforcer la réussite des élèves et de faciliter la mobilité au sein de l'Union européenne. Depuis la mise en oeuvre de cette réforme, les futurs enseignants bénéficient d'une formation de cinq années à l'université, sanctionnée par l'obtention d'un diplôme national de master. Si tous les masters donnent accès aux concours de recrutement, les universités se sont fortement mobilisées, dès 2010, pour offrir sur l'ensemble du territoire national et pour l'ensemble des disciplines, une préparation progressive aux métiers de l'enseignement dans le cadre de masters dédiés aux métiers de l'enseignement et de la formation. Dès lors, les parcours de formation en première puis en seconde année de master comprennent une composante de formation professionnelle de plus en plus importante dans le cursus pour devenir majoritaire en deuxième année, permettant ainsi une préparation progressive et effective au métier d'enseignant.

    Les étudiants se présentent ainsi au concours dotés d'une réelle connaissance de leur futur métier et d'un diplôme de master qui facilitera leur réorientation et leur mobilité dans le parcours LMD en cas d'échec au concours. La réforme de la formation des enseignants au niveau master impose plus que jamais une connaissance des terrains d'exercice. Ce rapport direct et personnel de chaque étudiant avec la réalité professionnelle du métier de professeur doit être assuré progressivement tout au long de la formation initiale à l'université. Il se poursuit tout au long de l'année de fonctionnaire stagiaire.

    Outre les enseignants-chercheurs (professeurs d'université et maîtres de conférences) qui encadrent ces étudiants, les enseignants chargés d'intervenir dans la formation de ces étudiants, de les tutorer dans le cadre des stages de master ou durant l'année qui suit la réussite au concours, sont particulièrement expérimentés et reconnus par les corps d'inspection pour leur capacité à accompagner les stagiaires. Ils sont recrutés notamment parmi les maîtres formateurs pour le premier degré qui justifient du certificat d'aptitude aux fonctions d'instituteur et de professeur des écoles maître formateur (Cafi-PEMF) et les professeurs conseillers pédagogiques pour le second degré. Ces formateurs, par leur double mission d'enseignement dans une classe et de formateurs d'adultes, garantissent la dimension professionnelle de la formation et le caractère formateur des divers stages. Ces personnels reçoivent une formation spécifique et adaptée dans le cadre d'actions de formation des formateurs organisés dans les académies.

     


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  • Question publiée au JO le : 19/02/2013, renouvellement : 16/07/2013 (Voir la réponse du 14 01 2014)

    M. Jean-Jacques Urvoas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le choix opéré par nombre d'enseignants du primaire de se co-former dans le cadre de dispositifs de formation mis en œuvre par des mouvements pédagogiques agréés, formations fondées entre autres sur des analyses, des échanges, des mutualisations de pratiques et d'expériences. Or cette formation active et coopérative entre pairs, si elle se trouve pratiquée au sein de quelques centres de formation à l'attention des futurs professeurs des écoles, n'est nullement reconnue par l'éducation nationale, alors qu'elle l'est à l'étranger.

    Nombreux sont ceux pourtant qui pourraient bénéficier de ces espaces de co-formation au sein des groupes de travail ou de recherche si l'administration leur en accordait la possibilité et reconnaissait ainsi ce type de formation dans leur suivi de carrière. Il serait par exemple possible de solliciter, dans le cadre de la formation continue ou du temps consacré aux animations pédagogiques, des actions de formation contractualisées entre pairs.

    Cette organisation a déjà existé. Pour autant, ces formations ne sont que rarement inscrites dans les plans de formation officiels, ce qui freine l'innovation et la recherche pédagogiques.

    Il l'interroge dès lors sur les mesures qu'il compte mettre en oeuvre afin d'élargir l'offre de formation actuellement réduite et pour donner aux enseignants la liberté d'initiative et de formation nécessaire au développement d'une école de qualité, novatrice et résolument ouverte sur le monde et sur la société. Il souhaiterait notamment connaître les dispositions envisagées pour déverrouiller les blocages persistants à l'échelle académique de telle sorte que s'ouvrent les plans de formation aux mouvements pédagogiques agréés, ce qui permettrait aux enseignants qui le demandent de se co-former en bénéficiant de l'apport des organismes complémentaires agréés de l'éducation nationale.


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  • (Question considérée comme caduque)

    M. le sénateur Jean-Pierre Michel appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la fermeture et le démantèlement de nombreux sites IUFM et sur les conséquences sur la préservation des biens culturels accumulés depuis des décennies dans ces instituts.

    La mastérisation de la formation des enseignants a provoqué - et continue de provoquer – la fermeture et le démantèlement de nombreux sites IUFM et ce malgré les promesses initiales qui étaient pourtant de garantir une formation des maîtres au plus proche des territoires.

    Nombre de ces IUFM sont en réalité d’anciennes écoles normales d’institutrices et d’instituteurs dont l’origine remonte au tout début de leur fondation au XIXe siècle.

    Les fonds d’archives : livres, revues, travaux d’élèves, films, photographies, collections relatives aux sciences du vivant ou de la Terre, objets de mesures (lunettes astronomiques, microscopes…) l’ensemble du mobilier pédagogique accumulé pendant des décennies dans ces instituts constitue aujourd’hui des richesses culturelles et un authentique patrimoine de grande valeur, témoin de l’histoire de l’Enseignement de notre pays.

    Le démantèlement de certains IUFM, les menaces de fermeture qui pèsent sur les sites pose le problème de la sauvegarde, de la conservation et de la valorisation de ce patrimoine. Pilonnage d’ouvrages anciens, dispersion ou destruction de mobilier sont la conséquence et le lot commun de la fermeture à marche forcée de ces établissements sous des motifs inavoués de gestion à court terme.

    En l’absence de politique conservatoire concertée, par méconnaissance et négligeance, ce patrimoine n’a aujourd’hui aucune possibilité de dévolution. Or ces collections, ce mobilier et ces fonds anciens d’archives et d’ouvrages constituent une source inestimable de recherche pour les étudiants en formation et les chercheurs en épistémologie des Sciences de l’Education.

    M le Sénateur demande à Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale et à Madame la Ministre de la Culture quelles mesures ils entendent prendre en urgence pour stopper ces destructions, et pour inventorier, sauvegarder, conserver et valoriser ce patrimoine inédit  témoin de l’histoire de l’école de la République de notre pays.


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