• - INFORMATION EXCLUSIVE : LES PROJETS DU MESR POUR LES ÉSPÉ

    Le GRFDE s'est procuré un important document émanant du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) concernant le statut et les missions des ESPE. Les visiteurs du site du GRFDE peuvent le télécharger ici. ( Télécharger le texte)

     

    Ce texte a été rédigé par le cabinet du MESR pour servir de base à une réunion avec les syndicats qui a eu lieu le 14 novembre dernier. Il dessine assez précisément la vision du MESR sur ces écoles supérieures. Il s'agit d'un document de travail préalable à une rencontre avec les syndicats. Cela ne constitue donc pas un ensemble de décisions déjà arrêtées, ni des évolutions que la position du MESR a pu connaitre à l'issue de cette réunion. 

    Voici le plan du texte :

     

    1. Les principes de la réforme 

    2. Les ESPE 

    3. L’accréditation des ESPE 

    4. Le cadre national dela formation 

    5. Période transitoire 

    6. Les Emplois d'Avenir Professeur

    On peut lire une réaction à ce texte ministériel sur le site de la CDIUFM, par la voix de son président sous le titre : "Tout ça pour ça !"

    (télécharger ce texte)

     Vous pouvez réagir ici-même à ce document de manière individuelle ou collective. Utilisez la fenêtre ci-dessous (écrire un commentaire) ou adressez votre texte à Didier Frydman :

    didier.frydman@free.fr


  • Commentaires

    2
    Chouettemama12
    Jeudi 22 Novembre 2012 à 07:47

    Bonjour,

    J'ai essayé de lire le texte ci-dessus : j'abandonne à la fin du 1er paragraphe... trop de sigles. J'ai essayé de lire aussi la tribune dans le Nouvel Observateur et l'ai donnée à lire à des personnes qui ne sont pas du milieu : elles ont abandonné à cause des sigles entre autres. Je soutiens votre combat, mais ce jargon de spécialistes et cette absence totale de pédagogie dans vos propos publics ne m'aide pas à le porter dans le milieu non enseignant et à le faire comprendre. Pourriez-vous travailler à l'aspect communicatif et recevable de vos prises de position publiques ? Il ne s'agit pas de simplifier ou de caricaturer, mais d'écrire pour être lu et compris par tous, car ce débat autour de la formation des enseignants devraient intéresser tout le monde et pas seulement un groupe -fut-il important et éminent- de didacticiens et de formateurs en IUFM associés à quelques universitaires.

    Ces tournures et ces sigles donnent raison à ceux qui ont accusé les IUFM d'abriter des pédagogos et n'est pas près d'effacer dans les esprits les aventures funestes -elles sont mal fini !- du "référentiel bondissant", dont on se gausse encore. Du coup le fond et la pensée se trouvent gommées, ce qui est bien regrettable.

    De nombreux collègues du 1er et du 2d degré ne comprennent rien aux enjeux, et à l'organisation actuelle. Beaucoup croient même que les IUFM ont totalement disparu ("tu travailles à l'IUFM ? mais ça n'existe plus..."). Ce langage de spécialistes n'invite pas du tout à se pencher sur la question si l'on ne sait déjà pas quelles relations existent entre les IUFM et les Universités...

     

    Merci d'y faire attention.


    Cordialement et bon courage

     

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    1
    Refonder la FdE
    Mercredi 21 Novembre 2012 à 19:01

    En l'état, le texte produit par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR) et sa direction générale (DGESIP), attribue à l'ÉSPÉ une fonction de pilotage, d'organisation et de maîtrise d'ouvrage déléguée (MOA) que la nouvelle école ne sera pas en mesure de remplir compte tenu des choix posés par ailleurs. Il est en effet précisé que les spécialités du master MEFÉ (mention unique affichée pour le momemt, même s'il est question de masters) seront portées par les UFR et le diplôme délivré par les universités de rattachement de ces UFR, et non pas par l'ÉSPÉ et l'université de rattachement de l'ÉSPÉ (ou le PRES, si cette voie était retenue dans certaines régions). Il est fort probable que les étudiants ne seront donc pas inscrits à (l'université ou au PRES qui intégrera) l'ÉSPÉ, mais dans les universités de rattachement des UFR. Dans cette perspective, on ne voit pas comment il pourrait y avoir double financement de l'État pour les mêmes étudiants : un financement aux universités via les rémontées SISE et le Sympa d'une part, un financement "orienté" ÉSPÉ d'autre part au nom de sa fonction de MOA.

    Et ce n'est pas l'existence d'un cahier des charges national du master MÉFÉ qui pourra compenser l'impossibilté d'un pilotage par une ÉSPÉ de fait impuissante. L'expérience montre que les actuels masters MdE du 2nd degré, en principe cohabilltés, donnent lieu depuis 3 ans à des mises en œuvre sensiblement différentes non seulement d'une discipline à l'autre mais aussi d'une université à l'autre pour une même discipline (poids des enseignements dits professionnels confiés voire concédés à l'IUFM, modalités d'évaluation et de compensation…). Chaque UFR vit sa vie, y compris au sein d'une même université. Et les VP CEVU n'y peuvent mais.

    L'urgence d'un démarrage en septembre 2013 n'arrange rien, une nouvelle fois.

    Qui veut d'une ÉSPÉ en capacité d'assumer les fonctions qui lui sont formellement attribuées ? Pas les UFR, si l'on en juge par les positions publiques des condérences des directeurs d'UFR littéraires et scientifiques. Pas les (présidents des) universités qui n'ont pas intégré un IUFM en 2008 et qui, du fait de la mastérisation, ne veulent pas d'une inscription à l'ESPÉ ni d'une MOA assurée par l'ESPÉ : elles auraient le sentiment d'y perdre une partie de leur substance au profit d'une seule université élue en 2008 et sans doute confirmée en 2013. Pas même (le président de) l'universté qui a intégré l'IUFM en 2008, qui n'a pas envie de voir ressurgir en son sein un monstre doté de moyens protégés, qui n'a pas envie de s'exposer au risque du rattachement de l'ESPÉ au PRES : chacun chez soi, dans le cadre d'une accrédiation consensuelle d'une ÉSPÉ molle et… du maintien sans partage de la spécialité PE  dans le périmètre de l'université intégratrice de l'IUFM, de l'ÉSPÉ demain.

    Que veut le gouvernement qui raconte le récit de la refondation de l'École de la République et fait de la refondation de la FdE un des leviers de ce changement ?

     

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