• Le secteur formation de l'Institut Coopératif de l’École Moderne - pédagogie Freinet (https://secteurformationicem.wordpress.com/) vient de publier une motion demandant une intervention en direction des ministères concernés par la formation des enseignants et fait des propositions concrètes pour la prise en compte de pédagogies "coopératives innovantes" dans la formation des enseignants. On trouvera le texte de cette motion ci-dessous :

    Pour éliminer les freins à l'innovation pédagogique et à la réforme du système éducatif français

     

    Le secteur formation de l'ICEM demande à ce que l'ICEM et le CAPE, interviennent auprès du ministère de l'Éducation Nationale et du ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche pour que des décisions soient prises afin de lever les freins institutionnels récurrents qui continuent à bloquer l'innovation et empêchent d'envisager sérieusement toute refondation de l'école.

    Des mesures simples rapides, efficaces pourraient être prises

    - Il existe une forte demande des étudiants à se former à des pédagogies coopératives innovantes, cohérentes avec les prescriptions officielles, en même temps ils rencontrent un blocage administratif et hiérarchique concernant la possibilité d'être en stage d'observation, et de pratique accompagnée (SOPA) ou d'effectuer des Travaux d'Étude et de Recherche (mémoires de master), dans des classes coopératives, de la part des IEN, des IA, des recteurs, et des directions des ESPE ;

    - Les enseignants en charge de ces classes, susceptibles de les accueillir n'ont toujours   ni reconnaissance institutionnelle de leur travail, ni statut :

    - Pour favoriser l'évolution du système éducatif, quelques circulaires pourraient créer les conditions de la refondation (sans pour autant représenter un coût) II s'agirait donc de libérer les talents ;

    - Des membres des mouvements pédagogiques pourraient obtenir rapidement un statut de formateurs associés aux ESPE. Leur rôle serait d'intervenir ponctuellement, conformément à la loi sur la Refondation de l'école et au cadre des maquettes de master, mais jamais mis en pratique), dans la formation initiale et continue des enseignants. Ils pourraient intervenir, par exemple, dans le cadre de la Réforme des collèges Cette dernière est compromise notamment par l'absence de formateurs compétents actuellement, alors que des enseignants du CAPE pourraient apporter des possibilités de pratiques cohérentes avec les attendus

    -Il serait intéressant que le ministère se pose la question suivante alors que les pays émergents ont une demande très importante de formation aux pédagogies coopératives, que des praticiens de l'École Moderne interviennent depuis des années dans la formation des enseignants, et contribuent ainsi à la réforme des systèmes éducatifs, pourquoi ne trouvent-ils pas l'opportunité d'intervenir de manière officielle en France dans la formation initiale et continue des enseignants et d'accompagner ainsi le projet de réforme du système éducatif ? Ces intervenants du mouvement de l'École Moderne sont reconnus dans ces pays comme des chercheurs conviés à titre d experts dans leur domaine.

    Télécharger la motion en PDF


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  • Comme dans bon nombre d'ESPE en France, les enseignants, les stagiaires, les étudiants de l'ESPE d'Aquitaine s'insurgent contre la situation catastrophique de la formation en cette rentrée 2015, un mouvement est est envisagé pour le 28 septembre.

    Dès le mois de janvier, les enseignants avait massivement alerté le ministère sur cette situation, on trouvera le document soutenu par plus d'une centaine de formateurs, un second courrier en juin avait donné à la Ministre des éléments supplémentaires.

    Télécharger la lettre ouverte de l'ESPE d'Aquitaine (janvier 2015)

    Télécharger la lettre ouverte à la Ministre (juin 2015)

     

     

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  • Appel des étudiants et enseignants en formation

    à l’École Supérieure du Professorat et de l'Education de Nantes

    Dans les conditions actuelles de la rentrée 2015, tous les étudiants et CPE ou professeurs stagiaires de l'ESPE de Nantes ne disposeront pas d'une formation à la recherche, pourtant essentielle dans leur formation universitaire et professionnalisante. Plus grave encore, l'ensemble des CPE et enseignants stagiaires ne disposeront pas d'accompagnement dans leur pratique professionnelle ni de visite de leurs tormateurs en établissement En effet, l'ensemble des formations à destination des étudiants et des CPE et enseignants stagiaires ne peuvent pas être dispensées par manque d'enseignants-formateurs à l'ESPE l Rien que pour le 1er degré, cela représente plus de 1300 heures de formation qui ne peuvent être assurées !

    Face à la volonté du gouvernement de recruter 60000 enseignants d'ici à 2017, il devient aberrant de continuer à baisser les dotations aux universités (et donc aux ESPE): cela revient à ne pas former les futurs enseignants comme il se doit ! Il s'agit même d'une double peine : ce manque de moyens les empêche d'obtenir une formation à la recherche (alors même qu'il s'agit d'unités d'enseignement non compensables dans les maquettes de formation), ce qui privera les étudiants de la validation de leur année de M1 et donc drune entrée en M2, ou les stagiaires de la validation de leur M2 alors que le Master est indispensable à leur titularisation !

    Et les répercutions sont immédiates : ce sont 240 enseignants stagiaires en premier degré qui se retrouvent face à autant de classes de 25, 30, ou 35 élèves, sans expérience réelle ni accompagnement. Ce sont donc près de 7000 élèves d'école primaire dans l'académie de Nantes qui sont directement concernés cette année l

    Étudiants se destinant à devenir enseignants, CPE et professeurs stagiaires usagers de l'ESPE de Nantes, parents d'élèves,., nous sommes tous directement concernés ! La solidarité de tous et toutes est nécessaire pour que chaque étudiant et chaque stagiaire bénéficie de la même formation.

    Soyons nombreux ce mardi 15 Septembre 2015 pour interpeler nos responsables académiques sur cette question qui concerne l'Enseignement Supérieur et par voie de conséquence immédiate les ESPE !


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  • Vous trouverez ci-joint le texte destiné aux médias rédigé par l’Intersyndicale des formateurs de l’ESPE de l’académie de Créteil. Avec un nombre de stagiaires en hausse et toujours moins de formateurs, l’ESPE ne peut plus assurer toutes ses missions.

    Ce blog du GRFDE peut être un espace d’échanges sur l’évolution de la formation des enseignants et les initiatives prises pour la défendre et l’améliorer, dans le but de les amplifier et les fédérer. Nous vous invitons donc à témoigner sur la situation des ESPE et à diffuser le plus largement possible ce texte, auprès des collègues du primaire, secondaire et supérieur concernés par la FDE ainsi qu’aux syndicats, fédérations de parents, partis politiques, élus et journalistes concernés par ce sujet.

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  • Voici le texte envoyé par les formateurs de l'ESPE de Bordeaux à la Ministre de l’Éducation Nationale et déjà signé par 56 enseignants.

    Il est également consultable à  cette adresse :

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-dupeyron/210115/lettre-ouverte-madame-najat-vallaud-belkacem-ministre-de-leducation-nationale

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  • Avec les 22 mouvements d’éducation qu’il regroupe, mouvements laïques d’éducation populaire et pédagogiques, le Collectif des Associations Partenaires de l’École publique (CAPE) rassemble quarante mille associations locales, six cent mille militantes, militants et bénévoles, quatre millions d’adhérents. L’action de ces mouvements bénéficie à plus de huit millions d’enfants. Le CAPE prend ainsi une part active à l’éducation dans, avec et autour de l’École sur l’ensemble du territoire.

    Le CAPE regroupe les associations et mouvements pédagogiques suivants : AFEV, AFL, CEMEA, CRAP- Cahiers pédagogiques, Éducation & Devenir, EEDF, Fédération des clubs UNESCO, Fédération des CMR, Fédération des PEP, Fédération Léo Lagrange, FESPI, FOEVEN, Francas, GFEN, ICEM-pédagogie Freinet, Ligue de l’Enseignement, OCCE.

    Ses objectifs : Plateforme commune élaborée avec les valeurs et finalités communes des organisations signataires ; relations avec l’institution ; solidarité ; réactions à l’actualité éducative, recherche pédagogique et mutualisation des publications… Les organisations du CLIMOPE, sont particulièrement présents dans les groupes de travail qui se mettent en place

    A lire :

    Refonder l’Ecole sur les valeurs de la République: Les associations membres du CAPE s’engagent

    http://collectif-cape.fr/


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  • On lira avec intérêt le communiqué du SNESup-FSU à propos de la situation de l'ESPE Lorraine.

    Télécharger le communiqué ici

    FORMATION DES ENSEIGNANTS EN LORRAINE
    EXIGER UN MORATOIRE AVANT TOUTE DÉCISION CONCERNANT LE DEVENIR DES SITES DE L’ESPE

    En 2012, la fermeture définitive du site de Metz-Paixhans était décidée de façon précipitée alors que rien ne l’imposait. Aujourd’hui, ce sont les sites de Montigny-lès-Metz et de Maxéville dont les directions de l’ESPE et de l’UL nous annoncent la fermeture dans un délai de trois à quatre ans. Quelles sont les motivations de ces décisions ? Sont-elles uniquement “techniques” comme cela est annoncé ? Quand, comment et où les personnels ont-ils été associés pour des décisions dont les conséquences sont nécessairement importantes ?

    Des fermetures de sites symboliques
    Metz-Paixhans, c’était un site emblématique, l’une des plus anciennes écoles normales d’institutrices du territoire. A l’époque, celles-ci se sont battues de longs mois pour pérenniser ce centre et leur formation. Aujourd’hui, ce sont les anciens bâtiments des Écoles normales de Maxéville et de Montigny-lès-Metz qui sont visés par les fermetures, entraînant des « transferts de personnels », selon la terminologie technocratique, comme s’il convenait de faire table rase du passé en termes de formations des futurs maîtres et enseignants.

    Des décisions contestables
    Sur le fond, ces décisions sont contestables. L’argument de la fusion des universités de Lorraine, martelé à force de communication, a prévalu pour Metz-Paixhans. Pour les sites de Montigny-lès-Metz et de Maxéville, c’est l’argument de la rationalité patrimoniale qui prévaut : calcul de mètres carré sans prise en compte des activités des personnels et des usagers.
    S’agissant du site de Metz-Paixhans, ni la loi LRU, ni la fusion des universités de Lorraine, ni les textes réglementaires ou circulaires publiés alors sur la réforme de la formation des enseignants n'imposaient une telle fermeture avec une telle précipitation. Fermeture qui allait d’ailleurs à l'encontre de toute logique éducative. Comment a-t-on pu décider de la fermeture d’un site de formation sur une métropole aussi importante que celle de Metz alors que les locaux étaient occupés à titre gracieux ? Nous contestons également la précipitation avec laquelle Metz-Paixhans a été vidé de son mobilier, comme s’il fallait effacer en toute hâte et en quelques mois toute la mémoire de ce site centenaire, notamment ses archives. Le site de Metz Paixhans, situé au cœur de l’agglomération messine, pouvait tout à fait accueillir des laboratoires et organismes de recherche vitrines de l’IUFM, par exemple un institut européen de recherche en sciences de l'éducation.

    Déménagement ou liquidation de l’ESPE ?
    Ce même scénario va-t-il se redessiner à propos des sites de Maxéville et de Montigny-lès-Metz ? L’histoire ne doit pas recommencer dans l’opacité précédente. Au-delà de la décision de déménager les formations et les personnels sur, respectivement, la faculté des sciences et techniques à Nancy et le campus du Saulcy à Metz, la question est de savoir s’il ne s’agit pas de supprimer purement et simplement les derniers sites encore existants de formation des maîtres pour, en réalité, préparer la phase finale de démantèlement de cette formation. Car, qu'on ne s'y trompe pas, ce qui se profile, derrière la question de l'immobilier, ce sont des suppressions de postes, la dispersion des collègues et, finalement, la liquidation progressive de l’ESPE au profit d’une formation au rabais.

    Derrière les arguments reposant sur une “meilleure occupation des surfaces” ou sur une “plus grande proximité et donc une meilleure coordination entre formations”, arguments que l’on peut certes entendre, la question doit être posée quant au démantèlement à venir d’une filière qui, à terme, fera les frais de la crise : une formation à la carte déconnectée du terrain et de toute forme d’innovation. La « refondation » de l’École de la République que prétendait viser le ministère de l’EN requiert une concertation évidente qui n’a jamais été mise en œuvre et dont les effets pervers et les dégâts collatéraux comme la liquidation des sites, le blocage ou la suppression larvée de postes et l’aggravation des conditions de travail commencent à apparaître au grand jour. Ailleurs qu’en Lorraine, les mêmes décisions sont prises, déménagements de sites historiques décidés sans réelle concertation avec les personnels, avec le même type de conséquence : menace sur les conditions de travail, mais aussi sur les missions de l’ESPE elles-mêmes.

    Le SNESUP-FSU de l’Université de Lorraine demande la mise en place d’un moratoire sur tout projet de fermeture des sites ESPE de l’Académie Nancy-Metz afin qu’un débat contradictoire puisse être porté auprès des personnels et usagers concernés d’une part et auprès de l’ensemble de la communauté universitaire d’autre part.

     


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  • Le titre de la motion votée à l'unanimité et publiée le 20 novembre 2014 par la CPU en réaction au vote du budget 2015 à l'Assemblée Nationale se passe de commentaires :

    Budget 2015 de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : une diminution sans précédent et incompréhensible !

    On pourra lire le contenu du communiqué ci-après ou le télécharger ici

    Le 18 novembre 2014 l’Assemblée Nationale a voté en première lecture le projet de loi de finances 2015. Un projet de loi de finances est un moment de vérité politique : il traduit concrètement les engagements pris par les responsables politiques. Dans la situation de crise profonde de notre pays, le besoin d’avenir est immense. La question des universités n’est pas un problème sectoriel : c’est le problème d’une Nation, si elle a pour ambition de construire une société où chacun trouve sa voie. Le Président de la République a fait de la jeunesse la priorité du quinquennat. Nous sommes au contact permanent des 2,4 millions d’étudiants et nous portons une partie de leurs aspirations à travers nos formations et notre rôle quant à leur insertion professionnelle et dans la société. Or le désarroi est immense, le décalage entre les discours et la réalité qu’ils vivent est dangereux. Notre devoir collectif par nos recherches est de leur offrir un avenir. Nous travaillons à faire avancer les champs de la connaissance, à créer de l’innovation au profit de la compétitivité de l’économie française.

    Dans cette perspective, il est incompréhensible que les députés aient adopté une série d’amendements de dernière minute proposés par le gouvernement, qui aboutissent à réduire de 70 millions d’euros (dans le programme 150, par rapport au PLF 2015) le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    Cette décision n’est pas technique, et elle s’ajoute à d’autres mesures négatives, en particulier une forte augmentation des dépenses obligatoires de masse salariale – un coût additionnel de 90 millions d’euros non couverts par rapport à 2014. A périmètre d’activités croissant, c’est donc 160 millions d’euros qu’il manquera au budget des universités en 2015 ! Autant dire une incapacité à fonctionner. Nous en connaissons les conséquences : alors que le nombre d’étudiants augmente, ce qui est une chance pour notre pays, nos moyens diminueront au lieu d’évoluer en proportion. Capacités d’accueil réduites, taux d’encadrement qui se dégradent, formations fermées : ce seront les conséquences immédiates de cette diminution des moyens, au détriment de la réussite des étudiants et du développement de la recherche.

    Cette amputation supplémentaire n’est pas soutenable financièrement pour les établissements qui n’ont plus aucune marge de manœuvre, alors même qu’ils ont déjà engagé des réformes structurelles lourdes et qu’ils financent majoritairement leurs investissements.

    Le paradoxe d’une telle mesure est qu’elle montre l’incapacité des pouvoirs publics à assumer les priorités évoquées dans les discours. Ainsi, cette décision de réduction budgétaire vient annuler l’effort qui avait été fait par ailleurs pour respecter les engagements de création de 1000 emplois (correspondant à une somme de 60 millions d’euros). Les politiques de site issues de la loi votée par le parlement il y un an, et reposant fortement sur ces emplois, sont remises en cause.

    La Conférence des Présidents d’Université demande en conséquence au Premier Ministre et au Parlement de revenir sur cet amendement qui condamne les universités et les écoles françaises à une dégradation sans précédent de leur situation financière et compromet leurs missions au service de notre jeunesse et de l’avenir de notre pays.

    Motion adoptée à l’unanimité le 20 novembre


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  • Sous la forme d'un tract le même mécontentement, les mêmes questionnements qu'à Créteil !

    Lorraine : Pas mieux !

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  • Les formateurs du site de Livry-Gargan (93) de l’E.S.P.E. de l’académie de Créteil réunis le 13 novembre 2014 en intersyndicale ont adopté le texte ci-dessous.

    "La formation des enseignants du premier degré telle qu’elle se déroule à l’ESPE de l’académie de Créteil soulève un grand mécontentement, tant du côté des formateurs que des étudiants. Les formateurs souffrent d’une perte de sens de leur métier tandis que les étudiants doivent faire face à des contraintes multiples souvent inconciliables."

    Ce texte à le mérite de faire le point sur l'état de la formation à Livry Gargan mais recoupe la situation dans nombre d'autres ESPE, il également le mérite de faire des propositions tant au niveau local que national pour une formation de qualité ouverte au plus grand nombre.

    Télécharger la motion de Livry Gargan

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  • Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la rencontre GRFDE (représenté par Marie France Winghardt et Didier Frydman) / FSU tendance École émancipée qui s'est tenue le 26 mai 2014.

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  • Notre ami Rémi Brissiaud nous écrit :

    "Une interview de Stanislas Dehaene est récemment parue sur le café pédagogique, destinée au lancement du site moncerveaualecole.com.
    J’ai pris l’initiative d’écrire un article analysant le contenu de ce site. Franck Ramus y a répondu par ce que je considère être un billet d’humeur mais en mettant en avant la supériorité de ce qu’on appelle l'«evidence-based education ».
    Je lui ai donc répondu sur ce terrain tout en ancrant ma réflexion dans la réalité de l’école française d’aujourd’hui : ce courant d’idées est porté par une association qui s’appelle « Agir pour l’école » dont le lobbying explique en grande partie les atermoiements du ministère de Vincent Peillon en matière de didactique et de pédagogie. Cette réponse s’est faite en deux articles, l’un paru vendredi dernier, l’autre ce matin. Ces deux derniers textes sont également un hommage à mon ami André Ouzoulias."

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/03/21032014Article635309778291938360.aspx
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/04/04042014Article635321946980819517.aspx
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/04/07042014Article635324487489828633.aspx

    Rémi Brissiaud dans ces deux articles du café pédagogique (qui font suite à une intervention précédente sur une thématique proche mais plus centrée sur l'enseignement des mathématiques) revient sur les débats concernant l'apprentissage de la lecture.
    En s'appuyant sur les travaux d'André Ouzoulias, il souligne les incongruités d'une démarche qui prétend s'imposer à toute la communauté éducative en s'appuyant abusivement sur l'argument d'autorité des découvertes de la « recherche » (en neurosciences en particulier) et les graves dysfonctionnements du système des publications dans le monde universitaire.
    Ces 2 articles, outre l'éclairage qu'ils portent sur un sujet essentiel (l'apprentissage de la lecture à partir de la grande section de maternelle), mettent l'accent sur le type de formation que les ESPE devraient dispenser, une « formation critique » qui permettrait une véritable « liberté pédagogique des enseignants ...assortie des moyens de l’exercer avec responsabilité. ».
    On y retrouvera les principes défendus par notre GRFDE.


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  • Notre ami André Ouzoulias est interviewé longuement par Luc Cédelle sur son blog du journal Le Monde.

    Les réponses apportées au journaliste permettent de faire un point rétrospectif sur les ESPE et la formation des enseignants, sur le rôle du GRFDE, ses positions et ses propositions.

    A lire et à faire lire...


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  • - Victoire pour les étudiants de l'ESPE Aix Marseille  - Victoire pour les étudiants de l'ESPE Aix Marseille

    Samedi 14 Décembre

    La mobilisation des étudiants de l'ESPE Aix Marseille s'est soldée par un accord avec la direction de l'école satisfaisant leurs revendications.

    Ils revendiquaient les moyens nécessaires pour pouvoir préparer dans de bonnes conditions les concours CRPE, CAPES CAPEPS, ils se sont mobilisés contre les baisses de volume de formation, pour un fonctionnement démocratique de l'École Supérieure du Professorat et de l'Éducation (ÉSPÉ).

    Les syndicats de la FSU (SNESup SNES SNUipp SNUEP SNEP) et la CGT FERC éduc'action les ont soutenus tout le long du conflit.

    Vendredi 13 Décembre :

     Le site est bloqué dès 7  heures, les étudiants avaient voté la veille le principe d'ouvrir l'ESPE exceptionnellement pour permettre la tenue d'un colloque syndical sur les "20 ans de la FSU et l'avenir du syndicalisme de transformation sociale".

    Un rendez vous avec la direction de l'Espe et l'ensemble des formateurs était fixé à 10 heures.

    Après deux heures et demie de négociations, une nouvelle AG a acté les avancées considérables et les concessions faites par la direction : 

    • assurance d'avoir des groupes de TD limités à 30 élèves 
    • introduction de moyens supplémentaires pour assurer les enseignements en TD plutôt qu'en cours magistraux
    • assurance sur le contenu pédagogique et la préparation aux concours, 
    • assurance d'être associés aux différentes instances de concertation de l'école au même titre que les personnels et les organisations syndicales représentatives de la profession.

    Une victoire totale qui fait chaud au cœur dans le contexte actuel.

    Les syndicats de la FSU doivent de nouveau rencontrer la direction de l'Espe pour la mise en place des structures de concertation afin d'éviter que de telles situations de crise ne se reproduisent.

    L'action, la mobilisation, la démocratie dans le mouvement ont payé, il va falloir maintenant suivre la mise en application de toutes ces décisions.

    Les cours reprennent samedi 14 dans une ambiance positive.


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  • La FERC-CGT a publié un communiqué de presse en soutien au mouvement de l'ESPE d'Aix Marseille.

    Télécharger le communiqué FERC CGT

    - Communiqué de presse CGT-FERC soutien à l'ESPE d'Aix Marseille

     

     


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  • Nous mettons en ligne le message reçu de nos collègues de l'ESPE d'Aix Marseille.

    Bonjour !
     Un petit mail pour vous donner des nouvelles de l’ESPE d’Aix-Marseille.
     Sitôt élu, notre directeur (ex dir IUFM ex adm provi ESPE) s’est envolé pour 10 jours de colloque dans un pays qui partage avec la France le triste privilège d’avoir un des systèmes éducatifs les plus inégalitaires (la Nouvelle-Zélande) et a chargé ses adjoints d’annoncer la casse du master pour le S2 :
      · Réduction des nombres de groupe sur chaque site
      · Passage de chaque UE de 60h à 48h + 12h de travail personnel
     · Découpage des 48h en 16h CM et 32 h TD

    Ce qui revient à passer de 60 h de TD à 32h pour les chaque groupe d’étudiants.
     Suite à cela les étudiants se mobilisent ; cela a commencé vendredi par le blocage du site de La Canebière ; aujourd’hui le blocage a continué et il s’étend aux autres sites : cet AM on a envahi le conseil de direction puis on est allé au Rectorat où une délégation a été reçue.
      Demain on continue le blocage et on reçoit le directeur de l’ESPE à 16h à Marseille.
      On refuse cette régression en contradiction avec toutes les annonces sur la refondation de l’école.
      Ce midi VP (non pas vidéo-projecteur, VP comme Ministre de l’EN) est intervenu sur Inter pour dire qu’il n’y avait pas de problème à l’ESPE d’Aix-Marseille et pas de problèmes dans les ESPE ; on entend bien lui montrer le contraire.
      Merci de transmettre les infos à vos étudiants !
    Toute manifestation de soutien aux étudiants en lutte de l’ESPE d’Aix-Marseille sera la bienvenue et leur sera retransmise.


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  • Suite à une réponse jugée insuffisamment précise du président de l'UCP (dépêche AEF), les enseignants du département de lettres de l'ESPE de l'académie de Versailles réagissent.

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  • Lettre ouverte du département de Lettres de l’IUFM de l’académie de Versailles
    issue de l’assemblée générale du samedi 16 novembre 2013


    Depuis plus d'un an, le ministère de l'éducation et le ministère de l'enseignement supérieur, conscients des enjeux considérables de la formation des enseignants dans le cadre d'une politique résolument tournée vers la jeunesse, impulsent la mise en place des ÉSPÉ qui devraient rendre effective une formation solide et cohérente.
    Le projet de l'ÉSPÉ dans l'académie de Versailles détermine donc directement l'avenir professionnel de milliers de futurs enseignants, depuis la maternelle jusqu'au lycée, mais aussi celui de milliers d'élèves, bénéficiaires au premier chef de la qualité de la formation de leurs enseignants. La question est donc cruciale et son impact social essentiel alors que beaucoup d'indicateurs peuvent inquiéter quant à la réussite scolaire des élèves français.
    Qu'en est-il de la mise en œuvre effective de l'ÉSPÉ de l'académie de Versailles, à l'heure où nous décidons de faire publiquement état de la situation, inquiets du flou du projet, de l'opacité dans laquelle il s'élabore et des dysfonctionnements qui se multiplient à cette occasion ?

    1. Alors que l'ampleur des enjeux appellerait une construction cohérente, associant dans la clarté les différents acteurs et au premier rang ceux dont l'expérience dans la formation est avérée puisque ce sont encore eux - formateurs de l'ex-IUFM - qui, de fait, la font vivre dans cette période de transition, le projet de l'ÉSPÉ de Versailles s'élabore depuis l'origine sans tenir compte de ces expertises.
    Nous constatons par ailleurs que la composition des groupes de travail repose toujours sur une représentation artificiellement égalitaire entre les 5 universités (auxquelles s'ajoute un institut), indépendamment du nombre d'étudiants formés et du nombre de titulaires impliqués dans tous les aspects de la formation, académique, didactique et professionnelle.
    Faut-il dès lors s'étonner que les différentes mentions de master n'aient été habilitées que pour un an ?
    2. La création d'une UFR d'éducation au sein de l'université de Cergy-Pontoise, présentée initialement comme une mesure protectrice dans une situation de concurrence interuniversitaire que nous n'avons ni souhaitée, ni entretenue, se révèle maintenant préjudiciable au potentiel didactique, à la formation des enseignants, et ce même sous une forme de composante dérogatoire, puisque seul 80% du potentiel contribuerait au budget de projet de l'ÉSPÉ : nous n'avons pas de garantie formelle sur la republication de postes d'enseignants-chercheurs libérés par des départs. Alors qu'il faudrait anticiper d'importants renouvellements générationnels, les recrutements de formateurs à temps plein se font de plus en plus rares et le projet existe de remplacer les enseignants à temps partagés (postes sur support universitaire) par des professeurs associés à la décharge variable d'une année sur l'autre (postes sur support rectoral). Les conséquences d'un tel choix seraient claires : du côté de la formation des enseignants, une instabilité qui fragiliserait toute construction de partenariats ou de réseaux de formateurs s'inscrivant dans la durée ; du côté de l'université intégrant l'ÉSPÉ, un potentiel de postes ainsi récupérables pour une politique propre à l'université elle-même, indépendamment de l'ÉSPÉ. Ce projet d'ÉSPÉ acterait ainsi l'éclatement des équipes, la perte de professionnalité et un morcellement renforcé des interventions dont les futurs enseignants ne pourraient que pâtir.
    3. Par ailleurs le projet de formation des enseignants dans une académie ne peut s'envisager indépendamment d'une politique des territoires, la formation devant s'efforcer d'être répartie sur l'ensemble de l'académie. Or alors que le nombre de postes au concours est en augmentation importante (environ 600 professeurs d'école par département), nous n'avons aucune assurance sur le maintien de la formation dans les locaux actuels, notamment à Saint-Germain et à Antony.
    Enfin, alors que dans le cadre d'une formation polyvalente pour les enseignants du premier degré, monovalente ou bivalente pour les professeurs de lycée général ou professionnel et de collège, les départements disciplinaires constituent des lieux de réflexion collective, de régulation des besoins et d'anticipation, leur existence n'est pas garantie dans les statuts en cours d'élaboration. En réduisant les équipes aux enseignants-chercheurs et aux « professionnels ». Le projet de l'ESPE semble ignorer le métier des professeurs de statut 1er ou 2nd degré, recrutés à l'université à temps plein pour la formation des enseignants, alors que les professeurs à temps plein ont un travail différent de celui des formateurs de terrain et différent de celui des enseignants chercheurs. Il est urgent d'affirmer en quoi ce métier est indispensable dans la formation des enseignants. Il est anormal que ces collègues voient leur carrière ralentie en l'absence d'inspection et que les formateurs du premier degré n'aient toujours pas d'existence règlementaire à l'université.
     

    Il ne s'agit là que des aspects les plus flagrants d'un pilotage de projet dont les aspects conjoncturels, aléatoires, minent de fait la réussite. Il conviendrait d'y ajouter la dégradation considérable des conditions de travail liées à la mise en œuvre d'une maquette de formation dans un calendrier très contraint, la date des oraux du concours exceptionnel qui réduit l'année universitaire, l'éclatement des services entre différents lieux, le cumul difficile et peu accompagné des formations en présentiel et à distance, la faible reconnaissance au référentiel de l'université des coordinations nécessaires pour harmoniser des formations dans les différents départements de l'académie alors qu'il est nécessaire de construire des descriptifs communs et des évaluations concertées.
    Confrontés à cette situation, soucieux de la réussite du projet de formation des enseignants dans l'académie de Versailles, il nous semble de notre responsabilité de porter à la connaissance des responsables de sa mise en œuvre dans les différents ministères, les dysfonctionnements que nous constatons et éprouvons chaque jour professionnellement.

    Sans doute avons-nous quelque légitimité à le faire. Formateurs de français du premier et du second degré général et professionnel, à temps plein et à temps partagé, enseignants-chercheurs en littérature, sciences du langage et didactique, nous intervenons au sein d'équipes pluri-catégorielles pour former de futurs professeurs. Nous avons développé une culture de la formation professionnelle à travers des mutualisations de pratiques, des formations régulières, des journées d'études et colloques, des recherches collaboratives. Convaincus de la nécessité de faire évoluer la professionnalité enseignante, nous avons pris des responsabilités dans la conception et l'organisation des formations en acceptant des charges de direction, et en concevant de nouveaux diplômes pour mieux répondre aux exigences de la formation tout au long de la vie : licence pluridisciplinaire, formation de formateurs, métiers du livre jeunesse, français pour intégrer par la langue, recherche en éducation, didactique, technologie et formation.
    Aujourd'hui, notre inquiétude est grande de voir l'ÉSPE vidée de sa substance.
    Refusant d'accepter la destruction rapide d'un tel potentiel d'acteurs et d'expérience, récusant l'instrumentalisation du projet d'ÉSPÉ au profit de logiques locales et conjoncturelles alors que les enjeux sont d'une toute autre dimension, nous demandons que les ministres de l'éducation nationale et de la recherche pèsent pour que l'esprit du projet de l'ÉSPÉ soit respecté dans la plus grosse académie de France.


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  • Philippe Watrelot est président du CRAP, professeur agrégé de SES au Lycée JB Corot de Savigny sur Orge, il est aussi professeur en temps partagé à l'ESPE de Paris, il est également l'un des signataires du  texte du GRFDE.

    Il nous livre un bilan très argumenté de son expérience sur les premières semaines de l'existence de l'ESPE de Paris. Il nous a semblé utile de publier ici son témoignage.

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  • La FERC-CGT (enseignement et recherche) publie un communiqué pour dénoncer la façon anti-démocratique dont se préparent les prochaines élections dans les ESPE. 

     

    Élections dans les ESPE : un déni de démocratie ! communiqué FERC CGT mercredi 6 novembre 2013

    Élections dans les ESPE : un déni de démocratie !

    Dans les prochains jours, dans la plupart des nouvelles Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) vont se dérouler les élections pour désigner les représentantEs des usagers et des personnels.

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  • Dans son numéro 618 d’octobre 2013 le mensuel « le SNSUP » publie un dossier fourni sur les ESPE, l’article que nous reproduisons met en lumière les difficultés rencontrées dès la rentrée par les ESPE et fait des propositions.

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  • Vincent Troger, maître de conférences à l’ESPE de l’académie de Nantes et chercheur au CREN, est un observateur et un acteur  privilégié de la formation des enseignants, il a publié dans les Cahiers pédagogiques (n° 507) un article qui tire un premier bilan des ESPE.

    http://www.cahiers-pedagogiques.com/ESPE%E2%80%89-en-route%E2%80%89

    Vincent Troger est l'un des signataires de l'appel du GRFDE, il a publié  avec Pascal Guilbert  « Peut-on encore former des enseignants ? » Paris, A. Colin 2012.

    ESPÉ : UN TRÈS MAUVAIS DÉPART

    La réforme des ESPE souffre de deux fautes originelles majeures: elle ne s’est pas appuyée sur un bilan des IUFM, et elle a maintenu la place invalidante du concours qui clive la formation en deux phases radicalement discontinues, la formation véritablement professionnelle ne s’effectuant qu’en seconde année. Prendre le temps d’un bilan sérieux aurait permis d’identifier les deux acquis majeurs des IUFM, qui auraient dû constituer le cœur d’une réorganisation de la formation des enseignants : d’une part les diverses méthodes d’analyse de pratique qui permettent d’initier une démarche réflexive chez les enseignants débutants ; d’autre part la production d’un mémoire construit sur la relation recherche/pratique qui donne corps à cette démarche réflexive. Un bilan aurait aussi permis de mesurer à quel point la réduction de la phase de formation professionnelle à une seule année obligeait à faire subir aux professeurs stagiaires une succession assommante de cours et d’évaluations nécessairement mal coordonnés, mal associés à leur stage en établissements, et au finale contre-productive, puisqu’elle confortait nombre d’entre eux dans le préjugé que la seule vraie formation était celle du terrain.

    La mise en œuvre précipitée et non réfléchie de la réforme va aggraver ces défauts. Elle maintien la réduction de la véritable formation professionnelle à une seule année et elle suppose une collaboration accrue entre les ESPé, les universités et les rectorats, c’est-à-dire des institutions dont les cultures, les intérêts et les pratiques sont assez radicalement différents, et dont les relations, si elles ne sont pas clairement encadrées, deviennent facilement conflictuelles. Les querelles de territoires ont d’ailleurs d’ores et déjà oblitéré un peu partout la réflexion sur le fond. Les contenus de formations risquent donc d’être, encore plus qu’auparavant, surchargés, mal coordonnés et déconnectés des stages.

    Difficile de faire preuve d’optimisme dans un tel contexte. Je ne vois que deux signes très lointains d’espoir : le pragmatisme des nouvelles générations de jeunes enseignants, qui les conduira peut-être à exprimer une demande de plus grande cohérence de leur formation, et le fait qu’en raison de la mastérisation, de nombreux formateurs se sont investis plus activement qu’auparavant dans la recherche en éducation, ce qui peut améliorer la relation pratique/recherche, qui demeure une garantie majeure de la qualité de la formation.

    Vincent Troger, maître de conférences à l’ESPE de l’académie de Nantes

    Avec l'aimable autorisation des Cahiers pédagogiques 

     


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  • 15 octobre : L'intersyndicale et le collectif de personnels et d'usagers de l'ESPE pousuit sa mobilisation et appelle à une nouvelle assemblée générale le 23 octobre.

    collectifespetlse@gmail.com https://twitter.com/espere_toujours / https://www.facebook.com/collectif.espe

    SITUATION DU MOUVEMENT -AG DU 15 OCTOBRE 2013 : REVENDICATIONS :

    ▪ versement à l’ESPE de l’intégralité des financements qui sont remis aux universités destinés à la formation des futurs professeurs, et leur sanctuarisation pour les années prochaines.
    ▪ maintien à l’ESPE, des supports des postes des personnels (Biatss et Enseignants) ayant demandé à ne pas être intégrés à l'ESPE.
    ▪ révision de la décision de redéploiements des postes ESPE du second degré, votés par le CA d’UT2, qui ampute les moyens humains de l’ESPE et n’est pas compatible avec la réalisation des missions de l’ESPE
    ▪ aménagement concerté des emplois du temps des Emplois Avenir Professeur avec les services du rectorat.
    ▪ intégration officielle du continuum licence – master dans le périmètre des formations de l’ESPE
    ▪ demande de 6 élus étudiants au Conseil de l’ESPE afin d’avoir plus d’élus que de nommés et d’augmenter la part des acteurs de l’ESPE
    ▪ information/consultation sur les rencontres avec les IG sur le budget ESPE
    ▪ demande de respect des 128 H des temps partagés (au lieu des 216H envisagées)

    PARCE QUE C’EST MAINTENANT OU JAMAIS POUR QUE l’ESPE SOIT UNE VERITABLE ECOLE ET PAS REDUITE A UN SIMPLE PROJET, VARIABLE D’AJUSTEMENT

    ACTIONS ENVISAGEES :
    ► APPEL A UNE PROCHAINE JOURNEE DE GREVE
    ► SUSPENSION DE RESPONSABILITE PEDAGOGIQUES
    ► VISIBILITE DU MOUVEMENT
    ► INVITATION DE PERSONNALITES POLITIQUES

    APPEL A UNE PROCHAINE ASSEMBLEE GENERALE Mercredi 23 octobre –site St AGNE en visioconférence 11H00-13H00

    CETTE AG SERA DECISIVE CONCERNANT LA POURSUITE DU MOUVEMENT = AVEC DES ACTIONS MARQUANTES :

    !!! VENONS NOMBREUX !!!

     


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  • Quelques nouvelles de la rentrée à l’ESPE de Créteil, vu des sites et des personnels de l’ancien IUFM

    -       L’administratrice provisoire, Brigitte Marin, PU lettres (de l’IUFM), a été nommée le 6 septembre.

    -        5 personnes de l’IUFM n’ont pas souhaité intégrer l’ESPE et ont sollicité des rattachements à d’autres composantes (UFR de l’UPEC ou de l’UPEMLV). Dans un cas, la composante sollicitée a refusé, pour les autres les négociations sont en cours.

    La position de l’administratrice est de ne pas aller contre la volonté du personnel en question bien entendu (malgré les formulations inexactes d’une lettre de la DRH de l’UPEC). Les personnels de l’IUFM ayant vocation à intégrer l’ESPE, sous réserve de leur accord, l’enjeu est que le potentiel de formation de l’ESPE ne soit pas amputé au final, bref, que les composantes accueillant un personnel de l’ancien IUFM transfèrent un support de poste équivalent à l’ESPE (l’IUFM ayant perdu 130 postes en 5 ans, il est à l’os… d’autant que les effectifs remontent)

    - Dans le premier degré, les effectifs ont déjà fortement augmenté par rapport à l’année dernière, ce qui était attendu. Au 11 septembre (cela peut croître encore) :

    -          en M1 (ou AEU 1) 631 présents sur les 4 sites (450 l’année dernière à la même date)

    -          en M2 : 568

    Total, presque 1200.

    (pas de chiffres pour le second degré, mais les effectifs augmentent aussi – facile vu l’étiage atteint l’année dernière…)

    - La rentrée est cependant très difficile.

    Notamment en raison de la multiplication des cas de figure à prévoir,  autant de calendriers en fonction des différents types de stage . En M2, il y a les cas des admissibles

    -          en stage massé, deux calendriers sont prévus (les uns d’octobre à novembre), les autres à partir de février. Pour ceux partant en stage massé début octobre, il a fallu placer toute une série d’enseignements au préalable, dont les heures d’initiation à la recherche.  Les étudiants en stage massé viennent surtout des autres académies.

    -           En stage filé (plutôt des étudiants de l’académie).

    -          Refusant le stage à tiers-temps

    Il y a aussi la formation à distance, la VAP…

    Les emplois du temps sont un casse tête

    La rentrée est vécue diversement selon les centres. Pour beaucoup, sensation de  fatigue déjà,  beaucoup de formations à mettre en place. Frustration et désarroi en raison du faible nombre d’heures de formation dans des disciplines optionnelles au concours. Sur le site de Melun, impression de retour à une situation déjà connue avec la formation en alternance, liens avec le rectorat. En fonction des effectifs définitifs d’étudiants, il faudra peut-être recruter des chargés de cours (des postes ont été supprimés l’année dernière). A Livry, des inquiétudes, sur le statut des personnels, les conséquences de l’intégration à l’ESPE, un possible déménagement du site. Les formations du site du second degré ont, elles, déjà déménagé sur le site du premier degré de Bonneuil (tensions sur la gestion des salles), la direction est en cours de déménagement, des incertitudes sur la répartition des responsabilités à l’avenir pour le second degré. Inquiétude des PRAG/PRCE (« autres enseignants ») d’être proportionnellement très mal représentés dans le futur conseil d’ESPE.

    -                     Un point d’interrogation  d’intérêt national sans doute: la situation des lauréats des concours déjà titulaires d’un M2. Le ministère semble avoir dit qu’ils devraient s’insérer dans l’ESPE, pour 20 à 30 ECTS correspondant au stage et au mémoire de recherche, ce qui correspond bien à la spécificité de la formation à l’enseignement.

    Mais dans quel cadre délivrer ces 20 à 30 ECTS puisqu’ils ont déjà un master ? Sous quel régime d’inscription ?

    -          Cas de la Validation des Acquis Professionnels : mise en place avec le service FC de l’UPEC, sur un cycle d’un peu plus d’un an (de la Toussaint à la fin de l’année suivante), formation pendant les congés scolaires. 4 groupes en 2012-2013. La validation des acquis est collective. Certains enseignants, en fonction de leur profil, sont dispensés de certaines UE, de la première année notamment. Les enseignants formateurs et les certifiés ASH ont davantage de dispenses.

    Accord « oral » de la direction de l’IUFM avec le rectorat pour intégrer cette FC au DIF, mais où sont passés les crédits du DIF ? Rectorat ne finance pas cette VAP (environ 600 euros par personne).

    -          D’une façon générale, rectrice assez offensive à l’égard de l’ESPE, remarques sur la gestion des finances à l’UPEC (qui pourtant n’est pas en déficit), le supposé surencadrement à l’IUFM (prb de méthode de calcul l’année dernière qui nous a valu encore quelques suppressions de postes), sur les déménagements à effectuer en s’appuyant sur le schéma directeur immobilier de l’UPEC diffusé l’année passée, etc.

    Nous mettons en place des réunions syndicales ouvertes à tous de présentation du « maquis institutionnel » universitaire et de ce que nous savons pour lors des ESPE, ce qui laisse beaucoup de questions ouvertes.

    Première réunion le 23 septembre à Livry.

     

     


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  • Quelques chiffres sur les volumes de formation post-licence pour devenir professeur des écoles et pris en charge par l’IUFM de l’Académie de Créteil et ensuite par l’ESPE de l’Académie de Créteil.

     

    Avant 2010

    Master réforme Darcos 

    Master réforme Peillon

    Diplôme pour pouvoir être titularisé professeur des écoles

    Licence ou équivalent.

    Master ou équivalent.

    Master ou équivalent.

    Structure de la formation

    Une année dite de PE1 pour préparer le concours de recrutement de professeur des écoles, pouvant être faite dans un IUFM ou non (voire en « autodidacte »).

    Une année dite de PE2, la personne est fonctionnaire stagiaire. Sur l’année elle passe environ deux tiers de son temps en formation à l’IUFM et un tiers correspondant à un stage en totale responsabilité dans trois classes différentes au cours de l’année et elle est amenée à enseigner dans les trois cycles de l’école primaire. L’évaluation porte essentiellement sur les compétences professionnelles convoquées pendant les périodes de stage.

    Une année de master 1, permettant aussi de préparer les épreuves d’admissibilité du concours de recrutement des professeurs des écoles.

    Une année de master 2, permettant aussi de finir de préparer les épreuves d’admissibilité du concours (qui se déroulent fin septembre) et de préparer les épreuves d’admission du concours. Cette année comporte deux stages de 2 semaines chacun en totale responsabilité dans deux classes (l’une dans une école  maternelle, l’autre en élémentaire). L’étudiant  se doit de satisfaire aux évaluations du master 2, dont la production d’un mémoire de master.

    Puis une année de « Professeur des Ecoles Stagiaire » avec un très, très léger complément de formation, puisque le PES est à temps plein dans une classe et toujours la même classe pendant toute l’année. Le PES doit valider son année de stage devant les élèves au vu des ses compétences professionnelles

    Une année de master 1 permettant aussi de préparer le concours de recrutement de professeur des écoles, mais une personne détentrice d’un master peut le préparer par d’autres moyens.

    Une année de master 2 pendant laquelle l’étudiant est aussi fonctionnaire stagiaire et occupe un demi-poste de professeur des écoles, il est toujours dans la même classe, avec peut-être (le dispositif se mettra en place à la rentrée 2014) la possibilité de quelques jours de stage dans d’autres classes d’autres niveaux de l’école primaire. L’étudiant fonctionnaire-stagiaire aura à satisfaire aux évaluations du master 2 (dont la production d’un mémoire de master) et à valider son année de stage devant les élèves au vu des ses compétences professionnelles.

    Total du temps de formation pris en charge par l’IUFM puis par l’ESPE

    PE1 + PE2 :

    entre 896 et 960 heures

    (470 à 558 en M1) + (449 à 571)

    soit un total entre 919 et 1114 heures ; à cela il faut ajouter quelques heures de formation l’année de PES dont certaines sont prises en charge par l’IUFM. 

    499 en M1 + 270  en M2

    soit un total de 769 heures *

     

     

    Heures spécifiquement étiquetées pour la préparation au concours et à l’enseignement en technologie, physique, biologie, géologie

    En PE1 : 90 heures si option sciences et technologie aux épreuves du concours et 42 heures si option histoire-géo et instruction civique

    En PE2 : 40 heures

    Total : entre 82 et 130 heures

      

                                     83 heures

    30 heures

    ou

    48 heures  si option sciences et technologie aux épreuves du concours

     

    Heures spécifiquement étiquetées pour la préparation au concours et à l’enseignement en histoire-géographie et instruction civique

    En PE1 : 76 heures si option histoire-géo et instruction civique au concours et 16 heures si option sciences et technologie

    En PE2 : 30 heures

    Total entre 46 et 106 heures

     

                                      68 heures

    30 heures

    ou

    48 heures  si option histoire-géographie et instruction civique aux épreuves du concours

     

    Total heures spécifiquement étiquetées pour préparation au concours et à l’enseignement en sciences, technologie, histoire-géographie et instruction civique

     

    En PE1 entre 106 et 118 heures

     

    PE1 + PE2 : entre 176 et 188 heures

     

    151 heures

     

    Entre 60 et 78 heures

     *Des formateurs avaient proposé une maquette alternative à 600 heures en M1 (volume que l’ESPE de l’Académie de Créteil a accordé à certains masters préparant aux concours et aux métiers de l’enseignement en collège ou en lycée). Cette maquette alternative aurait permis de préserver un volume de formation significativement plus important dans plusieurs des disciplines enseignées à l’école.


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  •  

    - ESPE de Paris : lettre de l'intersyndicale au Recteur 3-10-2013

     

    L’Intersyndicale des représentants des personnels BIATS et enseignants de l’ÉSPÉ de Paris

    À Monsieur le Recteur de l’Académie de Paris,

    Copie à Madame le Vice-Chancelier
    Monsieur le Directeur de l'Académie
    Madame la Secrétaire générale pour l’enseignement scolaire Monsieur l’Adjoint à la Secrétaire générale pour l’enseignement supérieur
    Monsieur le Président de l'Université Paris-Descartes, chargé du projet ÉSPÉ
    Monsieur le Président de l’Université Paris-Sorbonne Monsieur l'Administrateur provisoire de l’ÉSPÉ de Paris

    Monsieur le Recteur,

    L’Intersyndicale des représentants des personnels BIATS et enseignants de l’ÉSPÉ de Paris suit avec attention et appréhension l’évolution de la mise en place des Écoles Supérieures du Professorat et de l'Éducation. Si nous nous sommes réjouis du fait que la formation aux métiers de l’enseignement et de l'éducation puisse retrouver une place au sein des autres formations professionnelles - des interrogations demeurent cependant sur le statut qui y est fait à la recherche -, nous découvrons avec de nombreuses inquiétudes les modalités de fonctionnement de l’ÉSPÉ prévues dans les textes, telles qu'elles figurent notamment dans le projet de statuts de son Conseil d'École (CE). 

    Le décret handicape encore le fonctionnement du CE en donnant la gouvernance aux personnalités extérieures et nommées. Les membres élus ne suffiront pas à rendre compte pleinement de la réalité du fonctionnement concret de l’ÉSPÉ et à peser sur les décisions qui engagent les activités de ses personnels dans un Conseil pourtant censé exister aussi à ces fins.

    L'organisation du corps électoral comme celle de la représentativité qui y sont prévues nous soucient, comme nous avons déjà eu l'occasion de le dire.

    La réduction à deux du nombre des représentants BIATS au CE leur fait jouer un rôle de figurants plutôt que d'acteurs. Or les personnels administratifs et de service s’acquittent de tâches indispensables à la réalisation des missions de formation : inscriptions, accueil, mises en stages des étudiants, organisation de la vie de l'établissement au quotidien, dans la multiplicité de ses dimensions - toutes missions dont nous tenons à vous rappeler qu'elles sont assurées à ce jour dans le contexte d'un manque criant de personnels.

    Tous les personnels ont fait la preuve de leur attachement au service public, ils souhaitent continuer à assurer leur travail: une représentativité réelle leur est due, elle devrait leur être assurée par le législateur.

    Dans la situation qui nous est faite, sans atteindre au décret (art D 721-8), nous demandons que soit inscrit dans les textes un système de suppléance au CE de l'ÉSPÉ de l'Académie de Paris pour les sièges prévus pour les élus des personnels BIATS et enseignants - comme il existe dans d’autres instances.

    Nous comptons sur vous, Monsieur le Recteur, pour prendre en juste compte cette demande, et vous assurons de notre considération.

    L’Intersyndicale des représentants des personnels BIATS et enseignants de l’ÉSPÉ de Paris 


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  • Le 26 septembre l'ESPE de TOULOUSE était en grève, l'ors de l'AG qui s'est tenue un appel a été lancé pour continuer la l'action.

    Voici le communiqé de presse voté par l'assemblée générale.

    Jeudi 26 septembre 2013, Communiqué de presse

    APPEL A LA MOBILISATION DE L’ENSEMBLE DES PERSONNELS ET DES USAGERS DE
    L’ESPE DE L’ACADEMIE DE TOULOUSE

    Suite à l’appel de l’intersyndicale étendue en AG, ce jour, en collectif de personnels et d’usagers de l’ESPE de l’Académie de Toulouse (FSU, SGEN et UNSA) une première journée de grève s’est déroulée ce jeudi 26 septembre 2013.

    120 personnels et étudiants étaient présents à l’AG qui s’est déroulée sur le site de Saint-Agne de l’ex-IUFM. Les personnels des centres départementaux en Midi-Pyrénées ont pu y participer par Visio conférence.

    De nombreux étudiants présents ont exprimé des inquiétudes légitimes au regard de leurs conditions d’études et de professionnalisation. Les personnels de l’ex-IUFM y ont également renouvelé leurs craintes au regard de leur devenir toujours pas clarifié au-delà des discours.

    Les motifs à l’origine du mouvement sont à replacer dans un contexte général d’austérité dans les universités et de dégradation de la formation des enseignants initiée par le précédent gouvernement.

    Sur le plan local, la construction à marche forcée de l’ESPE « Toulouse –Midi-Pyrénées » conduit à de nombreux dysfonctionnements. Certains, largement prévisibles, ont été annoncés et dénoncés durant toute l’année précédente par l’intersyndicale. Elles n’ont trouvé aucun écho auprès des autorités nationales ou locales. Il en ressort que les moyens financiers et humains actuellement alloués à l’ESPE de l’Académie de Toulouse ne sont manifestement pas à la hauteur des missions et des ambitions déclarées. En l’état actuel, force est de constater qu’il est à ce jour matériellement impossible de répondre à la demande et aux besoins grandissant de formation initiale et continue dans les domaines de l’enseignement, de l’éducation et de formation.

    Sur la question des emplois, le redéploiement de postes de l’ex-IUFM dans d’autres composantes de l’Université de rattachement aggrave une situation déjà critique.

    Les décisions suivantes ont été votées à l’unanimité des présents :

    ·                    Informer les étudiants sur l’origine réelle des dysfonctionnements qu’ils subissent et les accompagner dans leurs démarches auprès du rectorat en particulier pour le règlement du problème particulier des  emplois avenir professeur ;

    ·                    Exiger au plus vite et des évolutions significatives sur les moyens et la campagne de postes 2014 de l’ESPE ainsi que sur les conditions d’un véritable statut d’Ecole pour l’ESPE, et ce, en intervenant auprès de différents niveaux :

    -          Au ministre Vincent Peillon en visite demain à Toulouse

    -          A la Rectrice de l’Académie de Toulouse

    -          A la présidence de l’Université de Toulouse 2-Le Mirail à laquelle l’ESPE est actuellement rattachée.

    -          Au comité stratégique de pilotage et de moyens de l’ESPE

    -          Aux universités partenaires du projet

    ·                    Poursuivre le mouvement.  Le collectif constitué aujourd’hui appelle à une AG des personnels et des usagers mardi 1er octobre pour décider des modalités d’actions à venir.

    La détermination des personnels est entière. Ils rappellent la nécessité d’apporter des changements significatifs à la situation actuelle. Le mouvement initié ce jour se structure et a vocation à s’amplifier.

    L’INTERSYNDICALE DES PERSONNELS EX-IUFM de l’ESPE ETENDUE EN COLLECTIF DE PERSONNELS ET D’USAGERS DE l’ESPE

     


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  • SNEP-FSU, SNESUP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU, UNEF

    Mise en place de la réforme de la formation des enseignants et CPE : les
    difficultés rencontrées par les étudiants appellent des réponses rapides du
    gouvernement !


    La formation aux métiers de l'enseignement et de l'éducation et les
    conditions d'études des candidats aux concours avaient été particulièrement
    dégradées par la réforme engagée par le gouvernement précédent en 2009. Il
    était donc urgent de mettre en place une nouvelle réforme.

    L'enjeu de cette année, année de transition, est particulièrement important.
    Les étudiants qui s'inscrivent dans les ESPE viennent de parcours très
    différents. En tenant compte des diverses situations vis-à-vis des concours
    ou du master, on ne dénombre pas moins de 14 « catégories » différentes,
    pour lesquelles les universités et les rectorats adoptent des règles et des
    dispositions très diverses ! Plusieurs milliers d'étudiants, issus de
    licence ou de master, qui se destinent aux concours des métiers de
    l'enseignement et de l'éducation, se trouvent ainsi confrontés à de grandes
    incertitudes et à des difficultés, qui peuvent compromettre leurs chances de
    réussite.

    Pour garantir qu'aucun étudiant ne soit pénalisé par la réforme de la
    formation des enseignants et CPE, les organisations syndicales signataires
    appellent les ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement
    supérieur à apporter au plus vite des réponses aux problématiques suivantes :

    Conditions d'inscriptions des étudiants

    Dans de nombreuses universités, les étudiants sont confrontés à des
    exigences d'inscription inadmissibles pour accéder à une formation leur
    permettant de préparer les concours. Quelques exemples particulièrement
    frappants : ici, on annonce aux étudiants déjà engagés dans un master
    enseignement, voire déjà diplômés, qu'ils doivent se réinscrire en 1ère
    année du nouveau master MEEF pour accéder aux concours ; ailleurs, ce sont
    des Diplômes d'Universités aux droits d'inscription prohibitifs (jusqu'à
    1500 euros !) qui sont proposés, pour préparer les concours, aux étudiants
    titulaires d'un master ?

    L'accès à une formation correspondant à leur situation (M1, M2, parcours
    adapté), qui prépare dans de bonnes conditions aux nouveaux concours, à un
    tarif ne dépassant celui de l'inscription en master, doit être un droit pour
    tous les étudiants.

    Financements des étudiants

    La création de postes, annoncée par le gouvernement, semble attirer de
    nouveaux étudiants ? les inscriptions dans les ESPE sont plus importantes
    que l'an dernier. Mais les problèmes de recrutement ne sont pas pour autant
    réglés. Certaines filières restent déficitaires et les conditions d'études
    de la plupart des candidats restent très difficiles. Ainsi, 2200 postes
    n'ont pas été pourvus à la session 2013 et le risque d'une poursuite de
    cette situation en 2014 est bien réel. Le dispositif « Emploi d'avenir
    Professeur » (EAP) n'a pas le succès escompté (seulement 2800 recrutements
    sur les 4000 de la première vague) et peine à inverser la tendance car il
    oblige à concilier études, préparation d'un concours et emploi à temps
    partiel dans un établissement scolaire. En outre, il ne s'adresse qu'aux
    étudiants boursiers sociaux, qui représentent moins de 30 % des étudiants.

    Quant aux étudiants admissibles au concours exceptionnel 2014 et inscrits en
    M2, ils seront contractuels et réaliseront leur année en alternance. Ce
    statut, à vocation transitoire, est particulièrement lourd, car il combine
    la préparation de la 2ème partie du concours (admission), le master et un
    tiers de service d'enseignement ou d'éducation devant élèves.

    Il est indispensable que des discussions s'engagent immédiatement entre
    universités et rectorats afin que les contractuels et les EAP bénéficient de
    conditions de travail qui ne mettent pas en péril leurs chances de succès
    (proximité des lieux d'emploi ou de stage avec le lieu d'étude et de vie,
    compatibilité des emplois du temps universitaires et scolaires?). Il faut
    aussi rétablir dès maintenant les aides spécifiques aux candidats se
    présentant aux concours de l'enseignement.

    Conditions d'études dans les masters MEEF

    De grandes disparités dans le contenu des masters MEEF existent encore selon
    les universités (jusqu'à 25 % de variation sur les volumes horaires). Elles
    proviennent notamment d'un cadrage national insuffisant des masters et de
    l'absence de fléchage de moyens garantissant à tous les établissements, dont
    les difficultés budgétaires s'accroissent, des conditions satisfaisantes de
    mise en place des masters MEEF. La situation est encore aggravée par
    l'afflux, évidemment positif, mais inattendu, des étudiants dans de nombreux
    masters, qui se trouvent ainsi placés dans des conditions de fonctionnement
    très difficiles.

    Il est urgent que soient prises des mesures conservatoires, permettant de
    garantir les ressources humaines et financières de la formation des
    enseignants dans tous les ESPE. Le comité de suivi de la formation des
    enseignants, que le MESR s'était engagé à créer, doit être installé sans
    délai, afin de pouvoir effectuer un bilan de la rentrée des ESPE dans chaque
    académie et le présenter au CNESER et au CSE dans les deux mois.

    Plus généralement, les organisations signataires demandent que l'année
    transitoire 2013-2014 soit mise à profit pour :

    * définir et mettre en oeuvre un véritable dispositif de prérecrutement,
    accompagné d'un plan pluriannuel chiffré, pour garantir un vivier
    d'étudiants aux concours et permettre aux étudiants-candidats de se
    consacrer essentiellement à leurs études ;

    * établir un chiffrage prévisionnel des besoins de recrutement par académie
    (Professeurs des Écoles) et par discipline (Professeurs des Lycées,
    Collèges et Lycées Professionnels), afin de répondre à la croissance
    démographique des élèves, compenser les départs en retraite et atteindre les
    objectifs de la Loi de refondation (150 000 recrutements sur 5 ans) ;

    * mettre en oeuvre une régulation nationale effective des masters MEEF et des
    préparations publiques aux concours, qui assure une meilleure lisibilité des
    parcours vers les métiers de l'enseignement et une équité de traitement des
    étudiants sur tout le territoire national ;

    * procéder sans délai à une revalorisation des métiers de l'enseignement et
    de l'éducation, condition incontournable de l'augmentation d'attractivité de
    ces métiers.


    Paris, le 16 septembre 2013


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  • Après avoir reçu le soutien de la CGT Éducation, après avoir rencontré SUP-Recherche (UNSA), une délégation du GRFDE a été reçue par la FNEC-FP FO. Comme l'indique le communiqué commun ci-dessous, les deux délégations ont pu observer de nombreux points de convergence dans leurs analyses et
    leurs propositions.

    Lire la suite...


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  • On trouvera ci-dessous, la partie du texte de la loi (Chapitre VI) publié au Journal Officiel du 9 juillet concernant les ESPE à télécharger en PDF.

    Télécharger le JO Loi du 08.07.13 ChVI ESPE

     


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