• Au cours de l'hommage rendu à André devant des dizaines de personnes, le jeudi 13 février, au cimetière de Pontoise, Didier Frydmann a pris la parole au nom du GRFDE, un grand merci à lui.

    Merci à tous pour vos encouragements qui m'ont réchauffé le cœur et évité d'être submergé par l'émotion. La cérémonie était très émouvante. Il y avait beaucoup de monde, dans le froid, le vent mais sous le soleil. Il y a eu de nombreuses prises de parole qui montraient le rayonnement d'André. Toutes évoquaient son humanisme, son engagement, sa rigueur, son intégrité, son ouverture aux autres ... Parmi d'autres : des enseignants du premier degré, d'autres de RASED, des IEN avec qui André travaillait encore recemment, des représentants du SNUIpp, du SNESup, du Parti communiste, des éditions Retz, des amis comme Rémi Brissiaud ... Tous avaient la gorge nouée en évoquant André.

    Je vous reproduis ci-dessous le texte de mon intervention.

    Hommage du GRFDE à André Ouzoulias

    Bonjour,

    Je voudrais évoquer l’activité du GRFDE (le Groupe Reconstruire la Formation des Enseignants) dont André a été à l’initiative et le principal animateur.

    Cette expérience humaine et militante permet d’éclairer sa personnalité.

    André a contacté en 2012 une dizaine de formateurs qui avaient participé comme lui à la grande mobilisation de 2009- 2010 qui a tenté de s’opposer à la casse de la formation des enseignants décidée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

    En constituant ce collectif, André voulait que la question de la formation des enseignants soit présente durant la campagne électorale présidentielle.

    A partir de ce moment, j’ai été emporté par l’énergie d’André dans un véritable tourbillon et mon activité militante a pris une dimension totalement nouvelle.

    J’ai eu la sensation d’être hissé sur les épaules d’un géant pour regarder plus loin.

    André était un militant qui ne se résignait pas aux injustices sociales. L’Ecole de la république était pour lui un instrument permettant de s’y attaquer et il voulait qu’elle offre ce qu’il y a de meilleur aux enfants de notre pays et en particulier à ceux appartenant aux catégories sociales défavorisées.

    C’est dans ce projet que se trouve toute sa cohérence de formateur, de chercheur et de militant.

    Ses recherches visaient à permettre l’entrée de tous les enfants dans le monde de la lecture, son activité de formateur et de militant au sein du GRFDE visait à les confier à des enseignants les mieux formés possible et à permettre aux jeunes issus des milieux populaires à devenir eux-mêmes enseignants.

    Pour faire progresser ce projet démocratique André nous a dans un premier temps conduits à élaborer des propositions concernant la formation des enseignants, susceptibles d’être reprises par les partis de gauche engagés dans la campagne électorale.

    La méthode d’élaboration de ces textes était en cohérence avec ses conceptions démocratiques. Chacun apportait sa contribution dans le respect des autres, l’intelligence de chacun était mise au service de la pensée collective et chacun en sortait plus intelligent, nourri par la réflexion des autres. Le texte ainsi élaboré était ensuite adressé pour amendements aux signataires du texte fondateur du GRFDE qui réunissaient près de 200 personnes.

    L’idée d’André n’était pas d’élaborer des idées pour des lendemains lointains mais d’obtenir des avancées immédiates.

    Le parti qui a remporté les élections présidentielles et législatives n’ayant pas pris à son compte nos propositions, nous les avons ensuite présentées dans le cadre de la consultation « Refondons l’Ecole de la République » initiée par le nouveau gouvernement.

    Celle-ci n’ayant pas non plus retenu nos propositions, nous avons, sous l’impulsion d’André, contacté les parlementaires qui allaient avoir à voter la loi.

    Pour André, il ne s’agissait pas de contacter seulement les différents groupes parlementaires qui composent le Sénat et l’Assemblée nationale. Il a insisté pour que chaque parlementaire reçoive personnellement notre texte et nous nous sommes retrouvés à constituer la liste exhaustive des adresses électroniques de chacun des sénateurs et de chacun des députés.

    Il ne s’agissait pas non plus d’un simple texte proposant les grandes lignes d’une formation des enseignants de qualité. Il s’agissait d’une véritable proposition de loi qui aurait pu être adoptée telle quelle par le parlement pour être ensuite promulguée par le Président de la République.

    Quand la loi a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale sans qu’aucune de nos propositions n’ait été reprise, André nous a suggéré d’envoyer à chaque sénateur des propositions d’amendement pour encore tenter d’améliorer les choses. Là encore, les amendements se présentaient dans une version qui pouvait être définitive prêts à être adoptés en l’état.

    Dans le même temps, nous avons chiffré nos propositions, tenu une conférence de presse qui a débouché sur de nombreuses sollicitations d’interviews. Nous avons été reçus par une commission sénatoriale, nous avons été invités par presque tous les groupes parlementaires, nous avons rencontré des dirigeants nationaux de plusieurs syndicats et partis politiques. Nous avons même été invités au ministère de l’Education nationale par les conseillers à la formation des enseignants des ministres Peillon et Fioraso.

    Tous ces efforts n’aboutissant toujours pas, nous avons, avant le vote définitif de la loi, adressé une lettre ouverte au Premier ministre et au Président de la République.

    Toute cette activité que nous avons déployée sous l’impulsion d’André révèle une énergie, une ténacité et une maîtrise technique des dossiers hors du commun.

    Les graines que nous avons semées portent d’ores et déjà leurs fruits. A l’heure où je vous parle, les étudiants et formateurs des ESPE du Mans, de Bordeaux, de Nantes et de Poitiers sont en lutte pour une formation des enseignants de qualité et s’inspirent des textes du GRFDE, ils me l’ont fait savoir par un message.

    Ce que le GRFDE n’a pu obtenir par ses multiples interventions auprès des décideurs, nous l’obtiendrons par nos luttes. C’est aussi ça le message d’André.

    S’il existe une vie dans l’au-delà, je suis sûr qu’André est en train de convaincre Nelson Mandela qu’il faut soutenir nos propositions.

    Pontoise, 13 février 2014, Pour le GRFDE, Didier Frydman

    Didier FRYDMAN (Animateur du GRFDE)

    Cher(e)s collègues, C’est avec une très grande tristesse que je vous annonce le décès   d’André Ouzoulias. Le GRFDE m'a donné la chance de le côtoyer de   près. C’était un militant infatigable agissant pour que l’école de la république offre ce qu’il y a de meilleur à tous les enfants de notre pays, en particulier à ceux appartenant aux catégories   sociales défavorisées. Le combat contre les inégalités   socioculturelles étant notamment conditionné à la qualité de la formation des enseignants, il a animé notre groupe avec une énergie peu commune. En sollicitant les intelligences de chacun, en mobilisant la réflexion collective, dans le plus grand respect des opinions de tous, il a permis l’élaboration de textes sur la   formation des enseignants d’une très grande qualité. J’espère que malgré son absence nous saurons poursuivre ce combat pour l’égalité.

    Patrice NAGEL, ancien responsable des formations spécialisées à l'IUFM de LILLE.

    C'est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre, tardivement, le décès de André Ouzoulias.
    Je partage toujours ses analyses et sa perception de la situation, tout comme ses convictions sur le rôle des enseignants et la formation.
    Je transmets mes sincères condoléances à sa famille.

    Marie-France WINGHARDT

    André  était  un  ami  à perpétuité  avec qui travailler, échanger, débattre, rire avec humour, et pour moi  un  père d'adoption  politique et pédagogique.

       Je lui dois  énormément  comme tous les amis du GRFDE . Sa pugnacité,  la lucidité de ses analyses et leur  pertinence  étaient   et resteront le coeur de notre groupe.

        Mais  je retiendrai surtout  sa gentillesse   accueillante   et  chaleureuse  avec ce petit air ensoleillé , et  ces paroles pleines de sagacité qui en feront  à jamais  un homme de lumière . "                      

                                                     

    M.CLAEYSSEN, Ancienne directrice adjointe de l'IUFM de l'académie de VERSAILLES

    Je serai,après demain,par la pensée auprès d'André OUZOULIAS ,de sa famille et de ses amis...
    Ancienne directrice adjointe de l'IUFM de l'académie de VERSAILLES,j'ai pu apprécier ses qualités d'enseignant et de chercheur ,dans le domaine de l'éducation.
    Son implication au sein du GFRDE, son oeuvre,son action ne resteront pas vains.Toutes les idées qu'il a portées auprès des politiques,des futurs enseignants,sont et resteront des repères  et fondements à de nouvelles pratiques et recherches .Pour cela ,je tiens à affirmer toute ma reconnaissance et mon respect 

    François BOULE

    J’ai côtoyé  André pendant bien des années d’un IUFM à l’autre, de colloque en conférence, et jusqu’à son ultime et bel entretien donné au « Monde ».

    Bienveillant et chaleureux, il était homme de conviction et défenseur infatigable et lucide de l’école républicaine.

    Nous avons perdu un ami, mais son regard qui pétille, sa parole entraînante, son engagement résolu demeurent en nous.                                                                     

    Caroline SCHREIBER Grenoble

    Que faisons-nous de nos mains désormais, hormis le fait de les joindre ensemble pour le départ d'André ? Comment continuer après avoir relu chacun l'analyse détaillée sur le Monde qu'il a pris le soin de publier ces dernières semaines :http://education.blog.lemonde.fr/2014/01/16/formation-des-enseignants-espe-espoirs-et-desespoirs-entretien-avec-andre-ouzoulias-texte-integral/

    Oui, continuer pour lui et avec lui, avec son exemple... ne nous adresse-t-il pas un clin d'œil vigoureux et amusé dans la dernière phrase de sa longue et impeccable interview publiée ces dernières semaines sur le bloc du Monde... "l'avenir est entre leurs mains" ;-) Que faire des nôtres ?

    Allons-nous, comme son titre nous le laisse choisir, pencher vers le désespoir ou au contraire vers l'espoir ? Et si oui, comment faire plus que de décréter le jour de ses obsèques "jour de non-deuil" (ou de reconstruction) de la formation des enseignants ?

    Sylvie Clabecq Responsable « Culture, École et Pratiques Éducatives » Cemea Pays de la Loire http://www.cemea-pdll.org

    Très triste, je suis. J'aimais beaucoup André. J'étais profondément impressionnée par sa capacité à analyser, à dynamiser, par sa force et sa détermination à lutter. Oui, il faut continuer... ensemble.

    Je parle en mon nom, mais aussi en tant que militante des Ceméa.

    Nous avions commencé à tisser des liens avec lui, avec Didier, avec le GRFDE. Continuons, ne lâchons pas, nous battre pour une formation de qualité  des personnels de qualité, c'est nous battre pour une école plus juste, plus égalitaire. Oui, Caroline, merci de citer Ouzoulias. Sa dernière phrase était "Il est clair que, si les formateurs ne s’expriment pas collectivement et avec suffisamment de force, le pouvoir n’a aucune raison de changer profondément quoi que ce soit. L’avenir est entre leurs mains ." Alors...

    Marie-France Winghardt

    Je suis sous le choc . André était  un ami très proche ; nous partagions (comme c'est vrai ce que dit Isabelle Peltier) tellement de valeurs et de finalités politiques au sens noble du terme ... Et voilà  que sans lui il va nous manquer la grande âme de notre groupe ..                                                 

    Catherine Boré PR émérite

    Je suis effondrée. André était un très cher et ancien ami ; j’ai admiré son travail, son oeuvre menée avec acharnement et générosité jusqu’au bout. Pour lui, il faut continuer

    Sylvain Grandserre, Maître d'école à Montérolier (76), Auteur, chroniqueur presse/radio

    C'est avec stupeur et tristesse que j'apprends la disparition d'André...

    Un peu éloigné des débats éducatifs ces derniers temps, je mettais de côté pour plus tard ses récentes contributions sur la lecture et la formation, avec l'idée d'en discuter avec lui. Il y a peu de temps, en janvier, après lecture d'un de ses articles sur l'évaluation, je lui adressai une question à laquelle il répondit aussitôt avec toujours cette même conviction qu'on lui connaissait. J'ignorais alors que ce serait notre ultime échange...

    J'ai eu la chance d'entrer en contact avec André il y a quelques années pour lancer, à son initiative, le mouvement "Darcos démission". Il s'agissait à la fois de recueillir des milliers de signatures (15.000 signatures avant que le site soit mystérieusement hacké...) mais aussi d'animer ensemble le mouvement au travers de communiqués.

    Dans la même lignée, il y a eu le mouvement de boycott des évaluations nationales de CE1 et CM2. Des aventures fortes, riches, avec de nombreux échanges où André faisait preuve à chaque foi d'autant de détermination que de respect. J'ai en mémoire sa réactivité, sa disponibilité, son optimisme contagieux !

    J'ai eu la chance par la suite de le rencontrer pour une intervention commune à Paris, dans un congrès de l'ICEM sur la formation des enseignants. Premier contact avec un homme aussitôt chaleureux, positif, drôle mais aussi extrêmement pertinent et efficace ! Nous nous sommes retrouvés ensuite lors d'un congrès national de la FNAME à Rouen. Je vis à quel point les questions d'apprentissage pouvaient le passionner tout autant que celles relatives à la formation ou à la politique éducative. Et toujours cette chaleur humaine, cette facilité de contact, l'attention aux autres et le respect de leur travail.

    Voilà pour mon modeste témoignage. Nous n'étions pas intimes mais le peu que l'existence m'a donné à voir d'un personnage si riche est déjà énorme, et me laisse le souvenir d'avoir rencontré un grand bonhomme dont l'idéal éducatif continuera à nous inspirer.

    Lise Normand, Université de Lorraine

    Beaucoup de peine en apprenant le décès d'André Ouzoulias, que je ne connaissais pas personnellement, mais qui a été pour moi durant une grande partie de ma carrière de formatrice à l'IUFM et aujourd'hui à l'ESPE,une référence. Je venais de donner à mes étudiants la référence des ces 4 articles parus récemment dans le Café Pédagogique, heureuse que j'étais de trouver sous sa plume ce qu'il m'arrive de dire en cours et de pouvoir m'appuyer sur un chercheur aussi clairvoyant et vigilant dans la défense de l'école de la République. Aujourd'hui, très modestement, je voudrais dire que nous sommes nombreux à avoir de la peine et qu'il va beaucoup nous manquer.

    Françoise Salmon

    Adieu André ! J'ai eu le plus grand plaisir à te rencontrer de nombreuses fois, à lire tes textes, à partager tes actions et ton engagement. Restera donc inscrite dans ma mémoire, l'image d'un homme qui a su nous faire avancer par ton savoir avec coeur et ta professionalité à la fois. 

    Danielle Zay, Professeure honoraire, Université Charles de Gaulle Lille 3

    Je n'ai pas connu personnellement André Ouzoulias, mais j'ai la plus grande estime pour son oeuvre. Je serai avec vous par la pensée.

    Danièle Manesse, Université Paris3-Sorbonne nouvelle, associée à André Ouzoulias dans le groupe de recherche GRAC du DILTEC.

    André : capacité de synthèse exceptionnelle, opiniâtreté dans les combats compliqués, jamais découragé, sens politique formidable pour négocier, rallier. Inlassable producteur de textes scientifiques précieux parce qu'ils sont rigoureux et conçus pour être compris par le grand nombre. Et puis l'homme : si bon, désintéressé, se dépensant sans compter, plein d'humour et de joie de vivre. Irremplaçable camarade de travail.

    Danièle Avezard

    Lors de ma carrière de prof d'arts visuels à l'IUFM de Cergy, j'ai eu l'occasion de travailler avec André dans le cadre de la formation continue. J'appréciais sa capacité à réunir des professeurs à partir d’un programme de stage de formation continue, intéressant et stimulant. Il était délicat avec tous, et surtout avec les femmes. Lors des luttes syndicales, il répondait présent et s’investissait partout ou il pouvait se sentir efficace. Il avait parfois des indignations, de la colère, mais toujours justifiées. Nous nous sommes revus au moment de la retraite, et je garde le souvenir des marches dans la campagne, des « pique nique » ensoleillés ou chacun apportait sa contribution au repas collectif avec vins et victuailles et café. C'était bien, dans ces moments là, de se retrouver entre anciens collègues, avec ce point commun qui nous reliait malgré nos différences, le travail quotidien à L'IUFM.  Ce long parcours a laissé, je pense, dans nos mémoires, une trace inoubliable. L’IUFM a été beaucoup critiquée et supprimée, mais on pas assez reconnu l'investissement des professeurs de cette institution, et tout particulièrement celui d'André. Il n’empêche qu’aujourd’hui, certains enseignants en poste ne doivent pas regretter la formation qui leur a été dispensée à l’époque.

    Un dernier souvenir récent au printemps 2013 : nous attendions des collègues pour une visite à Giverny, manque de chance, la pluie s'était invitée ce jour là, André, Joëlle et moi étions les seuls au rendez-vous. La visite a eu lieu quand même pour le grand plaisir d’André, et le repas sur le pouce a été illuminé à midi d’un rayon de soleil inattendu.

    C'est lors de la  dernière fête de juin 2013 chez Elizabeth que j'ai pu le photographier entouré de tous ses collègues de philo. Adieu André.

    Hélène Weis, Centre ESPE Saint-Germain-en-Laye

    André Ouzoulias ! Pour moi, formatrice depuis peu, c’était un nom d’abord  sur la couverture de l’Apprenti lecteur en difficulté, brochure lue et relue, dans tous les sens, pour une utilisation intensive en cours.
    Puis naturellement une haute figure des colloques, où l’on entendait souvent une voix rapportant de passionnantes expériences de classe, avec souvent une fausse et habile naïveté.
    Enfin, une rencontre lors des premières manifs contre la masterisation. J’ose m’approcher du maître… et nous passons toute la manif à parler GS et CP,  passionnément, en particulier concernant ce qui me paraissait une reprise des méthodes naturelles bien connues autrefois autour de notre centre, dans les écoles annexes.
    En dernier lieu, les classes des Mureaux, où les maîtresses suivaient avec dévotion des instructions précises concernant le doute orthographique, qui cette fois évoquaient pour moi l’ancienne méthode Daumas.
    Et jusqu’au dernier moment, des réponses aux mails, je conserve précieusement ceux de novembre dernier à propos de débats sur la compréhension en GS…
    Une passion constante au service des élèves, particulièrement dans les ZEP, et de la formation des maîtres et pour moi, au milieu de ce qui commence à apparaître comme un désert pédagogique - l’université
    d’après la masterisation où le contact avec les classes est de plus en plus difficile- un grand souffle d’air pour des moments d’intérêts partagés. Bref, un grand maître, très fort regretté.

    Guy MANNEUX, Formateur Collège de Technologie, ESPE de l'académie de Paris, Université Paris-Sorbonne,

    Touché par la disparition d'André que j'avais côtoyé (il y a si peu de temps) dans les manifs Parisiennes contre la réforme de la formation des enseignants et aussi par ses paroles écoutées et lues auparavant et depuis... J'avais pu mesurer combien André était quelqu'un de très "éducation pour tous" avec des positions très affirmées de démocratisation de l'enseignement qui se prolongeait "naturellement" dans son action de défense de la formation des enseignants. Il nous invitait par sa veille, sa vigilance, ses prises de positions publiques à ne pas baisser les bras pour défendre encore, encore et encore une formation de qualité des enseignants. Il a encore raison. Continuons son engagement !

     

     

     

     

     

     

     


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